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Vers une sexualité numérique ?

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Mathilde de Robien - publié le 20/02/20
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Suite à l’affaire Griveaux, une enquête Ifop publiée le 18 février dévoile certaines pratiques sexuelles des jeunes et des moins jeunes, ainsi que leur évolution depuis 2014. Il en ressort que l’envoi de photos et vidéos à caractère sexuel est une pratique majoritaire chez les hommes de moins de 30 ans.

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Suite à l’affaire Griveaux, une enquête Ifop publiée le 18 février dévoile certaines pratiques sexuelles des jeunes et des moins jeunes, ainsi que leur évolution depuis 2014. Il en ressort que l’envoi de photos et vidéos à caractère sexuel est une pratique majoritaire chez les hommes de moins de 30 ans.

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Si l’excitation sexuelle via SMS, photos, vidéos ou par webcam demeure une pratique minoritaire chez l’ensemble des Français (22% affirment l’avoir fait), elle s’avère beaucoup plus courante chez les jeunes de moins de 30 ans (46%), rapporte une enquête de l’Ifop intitulée « Les Français, le revenge porn et l’affaire Griveaux ». Réalisée auprès de 1.000 Français, elle révèle que ce sont les jeunes hommes qui sont les plus friands de ce genre de pratique : ils sont plus de la moitié (53%) à déclarer avoir déjà « fait l’amour virtuellement ».

Une pratique qui a explosé en six ans

Récemment, la sexologue Thérèse Hargot confiait à Aleteia que l’envoi de contenus à caractère sexuel était « très fréquent chez les jeunes ». « Cela fait partie de leurs pratiques sexuelles », précisait-elle, une réponse à un besoin de réassurance narcissique. “Ils s’envoient des « nudes » (photos d’une partie du corps dénudé), des « dick pics » (photos de pénis), ils se filment en train d’avoir un rapport sexuel”, reprend la sexologue. “C’est une pratique qui consiste finalement à être spectateur de sa propre sexualité, complètement en lien avec la culture pornographique ambiante, une culture où le sexe se regarde avant de se vivre”. Les résultats de cette enquête viennent donc corroborer ses dires.

La proportion de personnes adepte de ce genre de pratique a littéralement explosé en six ans, avec la généralisation de l’usage des smartphones et d’applications comme Snapchat ou AirDrop qui favorisent l’échange d’images intimes : 44% des jeunes de moins de 25 ans déclarent s’être déjà excités virtuellement avec un partenaire. C’est quatre fois plus que ce que l’institut de sondage avait observé en 2014 (10%). Par conséquent, un jeune sur deux de moins de 25 ans vit dans la peur d’être à son tour victime de revenge porn un jour.


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