Une remise en perspective auprès des champions de Dieu, ceux qui savent trouver la lumière dans toutes nos pénombres, n’est pas inutile pour adopter une vision moins angoissante de l’avenir et du défi écologique.Nous avons tendance à considérer l’écologie comme une notion moderne lié au défi crucial qui pèse sur notre temps et menace notre planète. La banquise arctique fond à vue d’œil, le monde se trouve sur la trajectoire d’un réchauffement moyen proche de 4 degrés d’ici à la fin du siècle, avec son cortège attendu – et inattendu – de catastrophes en tout genre : inondations, cyclones, sécheresses à répétition… Une remise en perspective auprès des champions de Dieu, ceux qui savent trouver la lumière dans toutes nos pénombres, n’est pas inutile pour adopter une vision moins angoissante de l’avenir.
Avec son encyclique Laudato Si publiée en 2015, le pape François s’est penché sur le sujet du respect de la Création de manière approfondie en nous invitant à protéger la nature notamment en participant à la Journée mondiale de prière pour la Création. Mais ce n’est pas la première fois qu’une figure majeure du christianisme établit un lien direct entre la spiritualité, l’épanouissement de l’homme et sa relation avec la nature. En témoignent de nombreux saints dont les paroles inspirantes permettent d’avoir un autre regard sur le défi écologique actuel dans sa véritable dimension, à savoir spirituelle. De sainte Hildegarde de Bingen jusqu’au pape Jean Paul II, en passant par saint Augustin, saint François d’Assise et saint François d’Aquin, tous ont contribué à enrichir la vision chrétienne de la Création :
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