La plupart du temps, le mot « saint » ou « sainteté » provoque une gêne. Pourquoi ? En y associant à des statues en plâtre de martyrs qui n’ont jamais l’air en très bonne santé, on finit par craindre cette sainteté autant que les pires maladies… En un mot, ce qui nous retient de devenir des saints, ce sont différentes sortes de peur. Voici les dix remèdes contre la peur, et, pour chaque remède un saint à regarder et à imiter.
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Les hommes contemporains sont un peu comme le jeune homme riche de la parabole. Pas mauvais, même avec un grand sens de l’altruisme. Ils observent plus ou moins les commandements. Mais lorsqu’un jour, comme à ce jeune homme, Jésus les appelle en leur disant : “Viens et suis-moi”, ils hésitent…
Pour le cardinal Danneels, une figure emblématique de l’Église belge, nous avons peur de la sainteté par peur du ridicule. Car les “véritables bourreaux, de nos jours, ne sont pas ceux qui arrachent des membres ou des têtes. Ils sont ceux qui tournent la sainteté en dérision, qui disent par exemple : “La sainteté, c’est ringard, c’est de la pure naïveté !””
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C’est bien la peur qui retient de devenir saint, une peur qui se cache sous différents masques. Comme celui de craindre de passer pour quelqu’un de ridicule, celui du jugement des autres – ceux qui risquent de nous traiter de naïfs ou de rétrogrades. Alors comment faire pour vaincre cette peur et construire ainsi la sainteté du futur ?
Voici dix remèdes contre la peur aux multiples visages. Et, pour chacun d’entre eux, un remède singulier, un saint ou une sainte à regarder et à imiter. Si on ne guérit pas avec de tels exemples, c’est à désespérer de tout !
