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Une des trois lettres signée de Jeanne d’Arc exceptionnellement exposée

Statue équestre de Jeanne d'Arc à Paris.

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Agnès Pinard Legry - publié le 04/01/20
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Alors que 2020 marque le centenaire de la canonisation de Jeanne d’Arc, l’aumônerie de l’École militaire organise, le lundi 6 janvier, un colloque sur cette sainte vue à travers ses procès. À cette occasion, une lettre signée de sa main sera exceptionnelle exposée lors de la messe célébrée ce jour.

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Alors que l’Église fête en 2020 le centième anniversaire de la canonisation de Jeanne d’Arc, l’aumônerie de l’École militaire, en partenariat avec l’Association universelle des Amis de Jeanne d’Arc, a voulu marquer le coup en organisant ce jour-là un colloque autour du thème : « Jeanne d’Arc vue à travers ses procès ». Au cours de cette journée, plus précisément de la messe célébrée par l’évêque aux Armées Mgr Antoine de Romanet, une lettre signée de la main de Jeanne d’Arc sera exceptionnellement exposée.

“Compte tenu de ce qu’elle a vécu, il existe extrêmement peu de reliques de cette sainte.”

« Il s’agit d’une des trois lettres que l’on connaît dont la signature de Jeanne d’Arc a été authentifié », détaille à Aleteia le père Benoîst Galvan, aumônier en chef adjoint Terre et co-organisateur de cette journée. De fait, « compte tenu de ce qu’elle a vécu, il existe extrêmement peu de reliques de cette sainte ». L’exposition de cette lettre, mise à disposition par la famille de quelqu’un travaillant à l’École militaire, revêt donc un caractère assez inédit.

Selon la Société nationale des Antiquaires de France, Jeanne a envoyé dix-neuf lettres aux plus grands personnages de son temps, comme le dauphin puis roi de France Charles VII, le roi d’Angleterre, le duc de Bourgogne, le comte d’Armagnac… De ces dix-neuf missives, « huit font l’objet de simples mentions, sans qu’on en possède le texte, et six sont des copies ; cinq lettres seulement sont des originaux, dont trois ont une signature : « Jehanne » ». La première, adressée aux habitants de Riom, date du 9 novembre 1429 et est conservée aux Archives communales de la ville. Les deux autres, datant des 16 et 28 mars 1430, adressées aux habitants de Reims, font partie de la Collection du comte de Maleissye. C’est l’une d’elles qui sera exposée.


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