Les célébrations de Noël se sont déroulées dans une atmosphère particulière au Sri Lanka, huit mois après les attentats meurtriers qui avaient fait 263 morts lors de la nuit de Pâques. Aleteia a recueilli le témoignage du père Jude Fernando, recteur de l’une des églises touchées.
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“Père, pardonne-leur” : ce sont les paroles du Christ sur la croix qui ont surgi dans l’esprit du père Jude Fernando, quelques jours après les attentats meurtriers du 21 avril dernier au Sri Lanka. Recteur du sanctuaire de Saint-Antoine-de-Padoue à Colombo, l’un des lieux les plus durement affectés, il était sur place lorsque l’attaque s’est produite. “J’ai vu du feu sur la droite, des gens qui criaient et qui pleuraient, des débris… et l’église complètement détruite, dans laquelle gisaient des corps”, témoigne-t-il à Aleteia.
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Malgré l’atrocité, le prêtre estime aujourd’hui que ces attaques ont renforcé sa foi “pour agir et être au côté des gens, pour essayer de ramener leur vie à la normale”. Il ajoute que “les terroristes ne pourront pas détruire notre foi, parce que notre foi est plus forte que leurs bombes et que leurs armes”. À l’occasion des fêtes de Noël, l’archevêque de Colombo, le cardinal Malcolm Ranjith, a appelé les fidèles catholiques sri lankais à rendre visite aux victimes et à leurs proches. Les mesures de sécurité aux abords des églises ont également été renforcées.
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