Développées dans toute la France et même à l’international, les Équipes du rosaire mettent la prière mariale à l’honneur tout en créant de vrais espaces de rencontre.
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Vous aimez le chapelet et vous appréciez en même temps de rester connecté (concrètement) aux autres ? Les Équipes du rosaire sont peut-être faites pour vous. Avec 80.000 membres en France, présentes dans tous les diocèses de l’Hexagone ainsi que dans les DOM-TOM et à l’international, on peut dire qu’elles rassemblent du monde. Le principe ? Une équipe du rosaire est un petit groupe de personnes (en principe une quinzaine, mais le nombre est variable) qui se retrouve une fois par mois “à la maison” pour prier le rosaire. Chaque rencontre mensuelle permet de méditer l’un des vingt mystères. Chacun des membres s’engage en sus à réciter personnellement une dizaine quotidienne. Un calendrier d’équipe leur permet de se répartir les mystères afin de former un immense rosaire connecté.
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Fondé en 1955 par le père Joseph Eyquem, un dominicain, ce mouvement s’inspire du rosaire vivant de Pauline Jaricot. “C’est l’approfondissement du mystère du rosaire à partir de la parole de Dieu”, explique à Aleteia le père François-Dominique Forquin, op, aumônier national du mouvement. “Cela permet à des gens de se soutenir dans la prière et d’être en relation. Les outils de communication d’aujourd’hui manifestent que l’homme en a besoin”. Pour lui, cela permet de “ne pas s’affaisser dans sa prière”.
Une rencontre “à la maison”
Attention, alerte le religieux. Cette démarche n’est pas réservée à des dames d’âge respectables qui marmonneraient des dizaines, chapelet en main, sur un banc d’église ! Le mouvement compte également des hommes, des étudiants, des jeunes professionnels. “Ici il s’agit de ne pas être anonyme”, souligne le frère. “On forme une équipe ! On est connu, reconnu, attendu”. Il n’est d’ailleurs pas anodin que les rencontres aient lieu dans le cadre de la maison. “C’est une liturgie domestique de la parole de Dieu. Dieu rejoint les gens chez eux. Chacun est appelé à faire de sa maison la maison de Marie”. La domus en effet le lieu où l’on s’astreint au ménage, où l’on prépare les repas, où l’on pleure, où l’on rit. Dieu vient justement habiter et sanctifier tout cela. “Le Seigneur n’est pas loin des gens mais il s’invite dans leur maison qui devient un petit sanctuaire”, poursuit le dominicain. Cela permet une rencontre réelle entre les personnes. Pour lui, ce mouvement est d’une grande actualité et répond à un besoin de l’Église en France, en particulier en milieu rural. “Nous n’avons pas simplement besoin de nous sentir reliés virtuellement, mais de constituer un groupe concret. Nous avons besoin de chair, d’incarnation, de former une communauté réelle”.
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