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« Remercier le Seigneur pour les cadeaux qu'Il m'a faits aujourd'hui. » Voilà l’idée. Si le Carême est avant tout marqué par la prière, le partage et la pénitence, — autant de moyens pour se rappeler les quarante jours que Jésus a passé dans le désert, — faire l’effort, chaque jour, de reconnaître en toutes choses un don de Dieu contribue aussi à se rapprocher de Lui, et à convertir nos cœurs dans l’attente de la Résurrection du Christ. Dire merci à Dieu pour les cadeaux dont Il nous comble tous les jours est tout à fait accessible aux enfants, aux adolescents, si tant est qu’ils se creusent un peu les méninges, pendant la prière du soir ou à l’heure du goûter par exemple. Cela peut être l’excellente poire qui leur a fourni un dessert, l’amitié d’un copain de classe venu jouer un après-midi ou encore le soleil qui a chauffé et éclairé leur temps de récréation.
Pratiquer, pendant quarante jours, quelques gestes de gratitude envers le Seigneur, c’est inscrire au plus profond d’eux-mêmes la preuve que Dieu existe et les aime. C’est leur apprendre à reconnaître et à goûter toutes choses que Dieu a créées et pour lesquelles ils sont invités à être reconnaissants. C’est prendre l’habitude de voir l’action de Dieu dans leur vie. Une belle leçon de catéchisme, sans en être vraiment une.
La cascade du don
Pascal Ide l’a fort bien expliqué dans son livre Puissance de la gratitude : un don engendre un autre don. Reconnaître un bienfait entraîne un acte d’amour posé en retour, envers le donateur ou envers une autre personne. Donc si votre enfant sait reconnaître un don de Dieu, il sera enclin à donner également, à faire, à sa mesure, preuve de générosité.
La gratitude envers le Seigneur peut ainsi se répercuter au sein de la cellule familiale : si chacun est plus généreux, en temps, en patience, en bienveillance, alors les relations entre frères et sœurs, entre parents et enfants, ne seront que plus belles. Sans compter que la gratitude génère une hormone, la sérotonine, hormone du bien-être, qui distille, sur le long terme, un sentiment de bonheur. Alors adieu tensions, énervements et disputes, et bon, saint et généreux Carême !