C’est un bien triste rapport que celui publié par l’Insee ce 10 janvier : en 2016, la France dénombre pas moins de 400.000 enfants vivant en résidence alternée. Un chiffre en nette augmentation puisqu’il a doublé en six ans, pour représenter au final 2,7% des enfants mineurs.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Selon les déclarations fiscales des parents répertoriées par l’Insee, 400.000 enfants alternaient en 2016 entre les domiciles de leurs parents séparés, le plus souvent une semaine sur deux. En effet, depuis 2002, la loi relative à l’autorité parentale permet de mettre en place un système de garde alternée, afin de préserver les relations de l’enfant avec son père et sa mère. Entre 2003 et 2012, les décisions de justice fixant une résidence alternée ont doublé, pour atteindre 17% des décisions.
Lire aussi :
Les quatre attitudes qui peuvent conduire à un divorce
La proportion d’enfants en résidence alternée croît régulièrement avec l’âge des enfants. C’est lorsqu’ils sont âgés de 11 à 14 ans qu’elle est la plus élevée. En 2016, 3,8 % des enfants de 11 à 14 ans alternaient ainsi entre deux logements. Le niveau de vie des ménages où vivent des enfants en résidence alternée est supérieur en moyenne à celui de l’ensemble des ménages. Peu d’enfants sont en résidence alternée dans les familles les moins aisées.
Surtout en Nouvelle Aquitaine
Davantage d’enfants vivent en résidence alternée dans les départements de l’Ouest et du Sud de la France, et plus particulièrement dans ceux de la Nouvelle-Aquitaine. Ils sont plus nombreux, non pas dans les grandes agglomérations, mais dans des régions moins peuplées comme les Hautes-Alpes, l’Ariège, la Corrèze et la Dordogne. À l’inverse, c’est moins souvent le cas dans les départements franciliens, notamment en Seine-Saint-Denis, et en outre-mer.