Le sélectionneur croate Zlatko Dalic a réussi la performance de mener son équipe jusqu’en finale de la Coupe du monde. Et pour cela, il a un petit secret : son chapelet toujours dans sa poche.
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Au rythme des passes, des tacles et des contre-attaques, Zlatko Dalic, égrène son chapelet la main dans sa poche. Mercredi soir, tandis que ses joueurs affrontaient l’Angleterre, l’entraîneur croate assure avoir réciter un rosaire. Un chapelet ? “J’en porte toujours un avec moi et quand j’ai l’impression de traverser un moment difficile, je mets ma main dans ma poche, je m’y accroche et tout devient plus facile”, affirme-t-il.
Un moment difficile comme une qualification à la 119e minute de jeu à l’issue de prolongations, autrement dit sur le fil, pour la finale de la Coupe du monde. Béni à Medjugorje, son chapelet s’est visiblement avéré efficace. Les “flamboyants” ont gagné 2 à 1 contre l’Angleterre, rejoignant la France dans la lutte pour un trophée convoité par les footballeurs du monde entier.
Trouver un sens à sa vie
Footballeur professionnel, joueur vétéran de l’équipe de l’ex-Yougoslavie, Zlatko Dalic a une foi à déplacer les montagnes. “Tout ce que j’ai fait dans ma vie et dans ma carrière professionnelle, je le dois à ma foi et je suis reconnaissant envers mon cher Dieu”, explique-t-il. L’entraîneur confie également remercier le Seigneur tous les jours, non seulement parce qu’Il lui “a donné force et foi”, mais aussi l’opportunité de trouver un sens à sa vie. Lorsqu’un homme “perd tout espoir, il doit s’en remettre à tout prix à notre Dieu miséricordieux et à notre foi”, poursuit l’ancien sportif.
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Sa foi, Zlatko Dalic la tient de sa mère. Très pieuse, elle lui a dispensé une éducation religieuse rigoureuse. C’était aussi un enfant de chœur “heureux d’aller à la messe” et qui ne manquait pas une occasion de se rendre dans le monastère près de chez lui. Aujourd’hui, il transmet à son tour la foi à ses deux fils. Notamment à travers la messe dominicale, toutes les semaines. “Dieu est présent quotidiennement dans ma famille et dans ma vie”, affirme-t-il.
Une équipe d’enfants de chœur
Zlatko Dalic n’est pas le seul de son équipe à assumer sa foi. Comme son entraîneur, Mateo Kovacic, milieu de terrain au Real Madrid, a été enfant de chœur. Ce qui lui a permis de rencontrer sa femme, membre de la chorale paroissiale. Sous son maillot, il porte systématiquement un t-shirt avec une image de Jésus. Fervent chrétien, Mateo Kovacic assure n’avoir aucun problème à reconnaître qu’il tire sa force et son niveau de jeu de sa foi.
Mais pour l’heure on ne sait pas si le chapelet suffira à battre la fille aînée de l’Église dimanche prochain !