Monseigneur Michel Aupetit a été nommé archevêque de Paris le 7 décembre 2017 par le pape François. Mais quelle est la différence entre un évêque et un archevêque ?
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Monseigneur Michel Aupetit a été nommé archevêque de Paris. Ce titre lui confère une primauté d’honneur sur les évêques « suffragants », c’est-à-dire sur les évêques de sa province ecclésiastique. En d’autres termes, il est à la tête d’une province ecclésiastique. La France en compte quinze, chacune ayant des spécificités historiques ou territoriales. La province ecclésiastique de Paris compte ainsi les sept diocèses de l’Île-de-France ainsi que celui aux Armées. La province de Bordeaux n’en compte « que » trois, celle de Rennes la bagatelle de huit.
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Est-ce à dire qu’un archevêque a autorité sur les autres évêques de la province ? Non. L’archevêque bénéficie selon le droit canonique et souvent en vertu d’anciens privilèges attachés à son diocèse d’une dignité supérieure à celle d’un simple évêque. Mais un évêque reste seul le patron de son diocèse puisqu’il représente la continuité apostolique en tant que descendant des apôtres. En revanche les évêques d’une même province sont appelés à la diriger de façon collégiale. Être archevêque c’est donc avoir sur les autres évêques d’une province une certaine juridiction mais pas de supériorité d’ordre. Plus prosaïquement, son rôle est d’organiser la coopération entre les diocèses de la province, mais chacun d’entre eux conservera sa juridiction spirituelle sur son diocèse.