Alors que se clôturent les célébrations marquant le centenaire des apparitions de la Vierge à Fatima, le Saint-Père a appelé mercredi à audience générale à prier le Rosaire pour la paix dans le monde.
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Attendre les bras-croisés le retour définitif de Jésus n’est pas chrétien, a déclaré le pape François à l’audience générale de ce mercredi 11 octobre. Poursuivant sa série de catéchèses sur l’espérance chrétienne, le Saint-Père en a rappelé une dimension fondamentale : savoir vivre dans « l’attente vigilante » du moment où « Dieu sera tout en tous ». Il a développé l’un des plus importants enseignements bibliques en partant de l’exhortation de Jésus à ses disciples avant de mourir sur la croix : “Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir” (Lc 12, 37).
Être patient, combattre l’ennui et la résignation, sont les trois bonnes attitudes à avoir, même face à un destin qui pourrait « sembler inéluctable », a expliqué en substance le souverain pontife face aux 20 000 fidèles et pèlerins venus l’écouter. Parmi eux, rapporte l’agence I-Media, des visiteurs venus de France, de Belgique, de Suisse, du Vietnam, du Liban, du Canada et de Centrafrique. Et notamment la Famille vincentienne qui fête cette année les 400 ans de sa fondation par saint Vincent de Paul. “Que le doux et puissant souvenir du Christ nous aide à rester vigilants dans l’espérance, attentifs à sa parole”, leur a dit le Pape en les saluant chaleureusement. C’est Jésus qui le demande, a-t-il insisté. C’est un des fils conducteurs du Nouveau testament.
Scruter l’histoire avec confiance et espérance
Jésus appelle à ne jamais baisser les bras face au pessimisme. Il veut que “que nous ne baissions jamais la garde, pour accueillir avec gratitude et stupeur chaque nouveau jour que Dieu nous donne”, a expliqué le Pape quelques minutes plus tôt en s’adressant à la foule. Il veut que “chaque matin soit une page blanche où commencer à écrire, avec nos bonnes actions”. Ce monde, a souligné le Pape ,”exige notre responsabilité et que nous l’assumions pleinement et avec amour”. Même dans la monotonie de certains jours, a-t-il assuré, se cache toujours “un mystère de grâce”. Ainsi, “aucune situation ne demeure complètement réfractaire à l’amour, si nous restons unis à Jésus ». Et même si le monde entier prêchait contre l’espérance, disait que l’avenir ne portera que des nuages sombres, le chrétien, lui, sait que dans ce même futur il y a le retour du Christ”.
Personne ne sait quand aura lieu ce retour, mais “la seule pensée que Jésus miséricordieux sera présent à la fin de notre histoire suffit à avoir confiance et à ne pas maudire la vie”. Il y aura des moments de souffrance, de colère, d’indignation. Mais, soyons surs, a garanti le Pape, que “le doux et puissant souvenir du Christ chassera la tentation de penser que cette vie est une erreur”. Il ne sert donc à rien de “s’abandonner au flot des événements avec pessimisme, comme si l’histoire était un train dont on a perdu le contrôle”, a-t-il insisté en s’adressant aux visiteurs de langue arabe, provenant notamment du Liban, de Terre Sainte et du Moyen-Orient. Le retour de Jésus est une certitude, il doit trouver le chrétien “prêt à le recevoir”, a-t-il insisté.
Prier Marie pour la paix dans le monde
En ce mois d’octobre consacré traditionnellement à la mission de l’Église dans le monde, et en vue de la clôture des commémorations du centenaire des apparitions mariales à Fatima (Portugal), le 13 octobre, le pape François, a ensuite invité les chrétiens à prier le chapelet pour la paix dans le monde, “le regard tourné vers la mère du Seigneur et Reine des Missions”. Que la prière puisse “remuer les âmes les plus rebelles”, a-t-il souhaité, afin qu’elles “deviennent des personnes qui ont banni de leur cœur, de leurs paroles et de leurs gestes, la violence, et des communautés non-violentes, qui prennent soin de la maison commune”.
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