Une réalisation colossale commandée par le roi Louis-Philippe.
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C’est le retentissement médiatique du foudroiement, en 1837, de la flèche nord de la basilique Saint-Denis qui pousse le roi Louis-Philippe à se re-passionner pour les travaux de restauration et de réaménagement de l’édifice qui avaient été initiés en 1806. Ces travaux, souhaités par Napoléon Bonaparte, avaient pour objectif l’installation du tombeau de l’empereur dans la crypte carolingienne.
Ainsi, le 8 décembre 1842, un projet de réaménagement des combles (charpente métallique en fer et couverture en cuivre) est saisi par le conseil des bâtiments civil. C’est l’architecte François Debret, en charge du projet depuis 1813, qui va s’occuper de ce chantier. Il dispose d’un budget de 400 000 francs pour mener à bien l’opération. Construire une toiture métallique sur une surface comme celle de la basilique Saint-Denis n’est pas chose courante. À cette époque le seul exemple connu est celui de la toiture de la cathédrale de Chartres. À la demande du ministre, François Debret va étudier la toiture de l’édifice sous toutes ses coutures.
Les résultats de son travail sont concluants et les travaux peuvent commencer en 1844. Ils s’achèveront à la fin de l’année 1845. C’est aussi à cette date que François Debret arrête de travailler à la restauration de la basilique. Il y aura consacré 32 ans de sa vie. Eugène Violet le Duc prend la suite ce qui permettra d’achever les travaux de restitution de la basilique.