separateurCreated with Sketch.

Éduquons nos enfants par la pensée positive

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Maman Vogue - publié le 19/04/16
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

“Fais pas ci, fais pas ça”, “Attention, ça brûle”, “Couvre-toi et ne prends pas froid” : des paroles réductrices qu’il est de temps de rendre positives !

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

Ces paroles menaçantes, nous les disons généralement par mimétisme et automatisme, ce sont les phrases entendues dans notre enfance par nos parents et grand-parents. Ces paroles sont réductrices et n’élèvent pas l’âme de nos petits “anges”. Ils ont besoin de se sentir soutenus et aimés pour avoir confiance en eux et d’être valorisés par une pensée positive.

La pensée positive par la valorisation

Il est important de faire des compliments à son enfant, et de souligner ce qu’il a bien fait.

Par exemple, lorsqu’il a terminé son assiette, lui dire que vous êtes contents de lui. De même, quand il a été sage pendant tout le trajet en voiture, il faut le féliciter.

Faire des compliments, encourager, et reconnaître les efforts de son enfant, voilà la pensée positive. Cette pensée sera vite comprise par l’enfant, qui sera tiré vers le haut. Il comprendra en parallèle qu’il arrive à capter l’attention de ses parents en ayant un comportement positif, et non pas le contraire. Il est bon de lui expliquer ce qu’il y gagne ; des parents qui ne crient pas et ne menacent pas, faire plaisir à son entourage, passer plus de temps à jouer calmement…

La pensée positive en expliquant au préalable ce qu’on attend de lui

Pour les plus grands, votre enfant doit comprendre ce que vous attendez de lui. Faites-lui part de vos attentes, expliquez lui comment faire, quels sont les résultats attendus… allez-y crescendo, axez-vous sur un comportement positif par semaine, et vous faîtes le point avec lui pendant le week-end.

Par exemple, expliquez-lui que vous aimeriez qu’il soit organisé dans sa chambre, pour apprendre à s’autonomiser. Concrètement, ranger ses affaires, mettre les affaires sales dans le panier de linge sale, préparer son cartable pour le lendemain…

Vous pouvez également mettre en place un tableau, à accrocher sur le réfrigérateur, pour l’encourager. Inventez-vous les règles, collez des gommettes de couleurs pour valoriser ses efforts…

Si vous faites une promesse, faites tout votre possible pour l’honorer. C’est important que votre enfant vous fasse confiance, et il vous demandera à son tour de lui faire confiance.

La pensée positive, bien séparer les actes de la personne

Pour ne pas dévaloriser votre enfant ou le faire culpabiliser, il est important de bien faire la différence entre les actes qu’il pose et sa personne. Ce n’est pas l’enfant que vous jugez, mais uniquement l’erreur qui est souvent réparable et pardonnable.

Une certaine frustration est positive parce qu’elle incite votre enfant à trouver des solutions seul à ses problèmes, mais souvenez-vous que votre enfant sera incapable d’affronter certaines situations.

Si votre enfant est triste ou en colère, respectez ses sentiments. Essayez de comprendre la racine de ses sentiments, il est essentiel d’établir un dialogue pour percer l’abcès et le réconforter.

Maman Vogue

Maman Vogue

La pensée positive, et la routine

L’enfant a besoin d’un rythme et d’une certaine routine. L’imprévu est source d’angoisse. C’est pourquoi, essayez de ne pas le prendre au dépourvu. Organisez votre journée avec votre enfant pour qu’il sache à quoi s’attendre, et expliquez-lui le programme de la journée : la sortie à l’extérieur, le goûter, une visite d’une amie…

La sieste s’inscrit dans la routine de son quotidien, il est bon que l’enfant se couche à la même heure tous les soirs, et à la même heure des siestes et que des rituels soient mis en place.

La pensée positive, et l’entourage

Le CSA demande d’être très vigilants aux écrans pour les enfants de moins de 3 ans. Les émissions de télévision, les smartphones… peuvent susciter de l’anxiété, de l’agressivité et être la cause de retards psychomoteurs chez certains.

Au contraire, lire des histoires à ses enfants est très constructif pour développer son imagination et sa soif d’apprendre.

Quelques petits mots à utiliser chaque jour sans modération

Merci. Un des piliers, très valorisant et gratifiant. L’enfant se donne une mission, faire le bien dans le présent et le futur.

Bravo. Message d’encouragement et de félicitations pour un acte accomplit qui a de l’importance.

Qu’en penses-tu ? Question ouverte, qui met au même niveau l’enfant et le parent. Estimer son enfant, lui faire confiance pour trouver une réponse qui conviennent à tout le monde.

Pardon. En tant que parents nous avons le devoir de nous excuser quand nous avons commis une erreur ou même blessé un enfant. Il est primordial de ne pas casser la confiance établie. Par notre exemple, l’enfant apprendra lui aussi à demander pardon.

Raconte-moi. Valorisez votre enfant en lui demandant de vous raconter sa journée, l’école, la crèche, qu’il mette des mots sur ses sentiments. Votre enfant aura confiance en lui et apprendra à libérer ses émotions.

Oui Tournez votre langue plusieurs fois pour vous habituer à privilégier le “oui” plutôt que le “non”. Et changer la tournure des phrases pour dégager un message positif.

>> Pour découvrir Maman Vogue, c’est ici !

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !