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Vous aimez votre pessimisme ? Vous ne risquez pas de connaître la joie

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Elizabeth Scalia - publié le 10/03/16
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Cynisme et négativité sont de mauvaises herbes qui poussent très vite et prennent rapidement le pas sur le spirituel.

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Ayant beaucoup écrit sur la toile, vous pourriez penser que j’y suis habituée, mais quelquefois, sur les forums, les gens qui ont la foi arrivent encore à me déconcerter. Il me semble que certaines personnes qui se disent chrétiennes sont déterminées à avoir un regard négatif dans tout et sur tout. Si vous leur annonciez la bonne nouvelle : “Vous avez un ange qui vous accompagne jusqu’au Paradis, ou jusqu’à ce que vous rejetiez totalement Dieu”, tout ce qu’ils trouveraient à dire serait : “Oui, mais il y a aussi des démons ! Pourquoi ne pas écrire sur eux plutôt que de parler de vos anges optimistes ?”.

Vous avez un ange qui est là juste pour vous !

Ne vous privez pas de la possibilité de connaître l’amour et de dépendre de votre ange simplement parce que vous baignez dans la négativité que vous cultivez. À moins bien sûr que vous ne préfériez rester aveugle à l’amour, à la dévotion qui vous sont offerts pour la vie, non pas pour ce que vous avez accompli, mais simplement parce que vous êtes une âme précieuse pour Dieu ! Ne minimisez pas ce qui vous est offert simplement parce que vous avez l’habitude d’être dans le doute. Je comprends, vous vous sentez plus en sécurité dans l’armure du cynisme en disant “oui, mais” à tout ce qui vous est offert.

  • Vous avez un ange devant vous : Oui mais les démons alors ?
  • Vous êtes en vie et en bonne santé : Oui, mais pour combien de temps ? Nous tombons tous malades un jour et nous mourrons tous !
  • Aujourd’hui les giboulées de mars nous réservent de superbes surprises climatiques : Oui mais on ne sait plus comment s’habiller !

Oui mais rien du tout ! Pourquoi ne pas plutôt dire “Merci” en relisant votre vie faite de méfiance, de “oui mais”, et voir au contraire tout ce qu’il y a de beau autour de vous ? Adoptez une bonne fois pour toute le “oui, mais pourtant…”

  • Je vais mourir aujourd’hui et il se peut que je souffre d’abord d’une horrible maladie : Oui, mais pourtant j’ai encore cette magnifique journée à vivre !
  • Il va falloir que je ressorte ma doudoune et mon parapluie : Oui, mais pourtant je peux voir le soleil entre les flocons, entendre le chant de la pluie sur les toits, et les trottoirs parisiens lavés par cette onde tombée du ciel.
  • Il y a des démons autour de nous qui cherchent à détruire notre âme : Oui mais pourtant j’ai un ange gardien, une Église fondée par le Christ, qui sont là pour me protéger des influences démoniaques.

Il n’y a rien de plus facile que de cultiver le pessimisme, la négativité et le cynisme ; il suffit de répandre le doute sur les fleurs et en un rien de temps les voilà envahies par les mauvaises herbes, toute joie effacée et il ne reste plus que le “oui, mais”.

Cultiver la gratitude demande un peu plus de travail ; quelquefois, il faut voir les pétales et les bourgeons délicats dans les mauvaises herbes, d’où peut émerger la vraie joie même dans la vie la plus pessimiste. Cherchez ses pétales, car devinez quoi ? Ces démons qui vous préoccupent, sont ceux qui vous empêchent de voir votre merveilleux compagnon angélique. Réfléchissez-y. C’est votre négativité qui invite la noirceur qui n’a plus grand-chose à faire puisque vous l’aidez largement à cacher la lumière.

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