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Un remède miracle pour un enfant qui ne dort pas ?

CHILD SLEEPING
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Edifa - publié le 01/12/20
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Votre enfant souffre de troubles du sommeil ? La pédopsychiatre Lyliane Nemet-Pier, spécialiste de la question, a quelques solutions concrètes pour vous.

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Les bras pour le bercer, la lumière pour le rassurer, les histoires pour l’accompagner, rien n’y fait : votre enfant ne dort pas. Ou peu, si peu que vous attaquez la journée plus fatigué(e) que vous ne la finissez. Comme vous, nombre de parents sont confrontés aux troubles du sommeil de leur enfant. Avant 3 ans, on estime même que près d’un enfant sur deux serait concerné. Dans son ouvrage, Cet enfant qui ne dort pas, la pédopsychiatre Lyliane Nemet-Pier, croise les explications sociologiques, psychologiques et culturelles à ce phénomène, et propose des solutions concrètes aux familles qui y sont confrontées.

Prendre le temps de déchiffrer le trouble de sommeil de son enfant

Certains troubles s’installent dès la naissance, d’autres à l’occasion d’un traumatisme ou d’un événement familial. Dans tous les cas, il faut prendre le temps de déchiffrer ce trouble. Le sommeil est langage, les jeunes parents ne le maîtrisent pas toujours. D’autant que chaque enfant joue une partition différente.

Il n’y a pas de recette miracle et « chacun trouvera son chemin à défricher. Le prêt-à-dormir n’existe pas », avertit le médecin. Néanmoins, quelques repères importants permettent de circonscrire le problème auquel on est confronté. À commencer par comprendre le rythme et des besoins de chacun de nos enfants. Certes, les rythmes familiaux et les conditions de logement des familles conduisent souvent à penser collectif. « À la maison, la règle est : tous au lit à 20 h, extinction des lumières à 20 h 30. Les garçons dorment à trois dans la même chambre, je ne peux pas organiser des couchers individuels », confie Armelle. Néanmoins, si l’un des enfants dort mal, Il est fondamental d’avoir une approche individualisée de son rythme et de prévoir des dispositions particulières.


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Le coucher est le reflet des émotions de la journée

Ici, la solution réside probablement du côté de l’aménagement de la chambre. Parfois, il s’agira plutôt d’introduire tel ou tel rituel qui viendra rassurer l’enfant. À chaque problème sa solution : s’il s’agit d’un problème de rythme, il peut être pertinent de repousser l’heure du coucher de manière à le rendre plus efficace. « Les parents doivent respecter les trains du sommeil, indique Lyliane Nemet-Pier. Ils correspondent à des moments propices au coucher. En dehors de ces balises, l’endormissement sera plus difficile. Il faut parfois accepter de reporter le coucher plutôt que de se battre par principe. »

Réveil nocturne, endormissement difficile, partout où le bât blesse, la spécialiste propose des pistes. Une chose est sûre : c’est la séparation avec les parents qui constitue actuellement le moment le plus difficile pour les familles. « Parce que le coucher est le reflet des émotions de la journée, il est essentiel de déchiffrer ce que le tout-petit veut nous dire à ce moment-là. » Si la maman confie son bébé à une nounou ou à la crèche dans une confusion émotionnelle et une certaine souffrance, l’enfant le perçoit : « Quand la séparation est mal vécue dans la journée, l’enfant la revit le soir au moment du coucher, et peine à se séparer à nouveau », conclut l’auteur. Il faut donc comprendre les journées de son enfant, pour mieux appréhender ses nuits.

Anne Gavini


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