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Les cinq critères-clés pour choisir un parrain et une marraine

PARENTS AVEC BEBE BAPTEME
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Edifa - publié le 24/02/20 - mis à jour le 07/12/22
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Vous envisagez de baptiser votre enfant ? Une décision de taille vous attend : le choix de parrain et marraine. Si vous ne voulez pas vous tromper, pensez à ces cinq critères clés.

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Vous allez prochainement baptiser votre enfant ? L’heure du choix de parrain et la marraine a sonné. Un choix qui ne doit pas être pris à la légère car vous ne pourrez plus changer d’avis une fois que votre enfant sera baptisé. Voici les cinq critères à prendre en compte en faisant votre choix. 

Une foi profonde

Première mission du parrain et de la marraine : être un éducateur de la foi. Certains enfants reçoivent comme parrain et marraine des adultes qui ne croient pas en Dieu ou qui ne pratiquent pas. Pourtant, l’Église leur demande d’être baptisés, mais aussi confirmés. Car la confirmation fortifie la foi et engage celui qui la reçoit à devenir un membre actif de l’Église.

"Pour que quelqu'un soit admis à remplir la fonction de parrain, il faut : [...] qu'il soit catholique, confirmé, qu'il ait déjà reçu le très saint sacrement de l'Eucharistie et qu'il mène une vie cohérente avec la foi et avec la fonction qu'il va assumer" (CDC 874)

Pour un adolescent, un parrain et une marraine qui prient et s’engagent sans honte au sein de l’Église, c’est une boussole, une porte ouverte au dialogue sur les enjeux de la foi, à un âge où celle-ci paraît parfois moins évidente.

Bien sûr, tout adulte peut traverser des épreuves, des moments de doute, mais un parrain attaché au Christ saura montrer à son filleul la voie de la persévérance humble et fidèle. Le parrain et la marraine ne sont pas de simples pourvoyeurs de cadeaux, ils indiquent l’étoile à suivre. Le parrain essaie de conduire son filleul à Jésus, en lui montrant combien le Père et l’Esprit sont à l’œuvre dans sa vie, dans son cœur.

Une amitié exemplaire

FEMME ET BEBE BAPTISE
Shutterstock

On attend souvent des parrains et marraines qu’ils soient un relais parental en cas de difficultés, en particulier à l’adolescence. Dégagés des rapports d’autorité, le parrain et la marraine offrent temps et conseils au filleul. Leur vie vécue à l’aune de l’Évangile a donc une valeur d’exemple. Et ainsi, l’enfant qui trouve un guide en son parrain ou sa marraine reçoit une vraie richesse.

La complicité entre le parrain et son filleul est un lien puissant auquel l’enfant pourra s’accrocher en cas de difficulté. Mais cet attachement joyeux et fidèle, cette complicité, se construit sur le modèle de l’amitié entre les parents et le parrain. Au moment du choix, les parents doivent donc être sensibles à la profondeur de leur amitié pour le parrain. Plus celui-ci est proche des parents, plus leur relation est vivante et nourrie, et plus l’enfant aura le désir de partager cette amitié à son tour.

Un cœur ouvert et généreux

Il est difficile pour un jeune père de famille nombreuse de choyer son filleul ou de le connaître personnellement. Tout comme certaines marraines peuvent être dépassées parce qu’elles ont trop de filleuls et, au moment des vacances, ne peuvent envisager de passer du temps avec eux. De même, les enfants dont le parrain vit à l’étranger n’auront pas non plus beaucoup d’occasions de partager avec lui des moments de complicité.

En général, choisir comme parrain ou marraine quelqu’un qui n’a pas beaucoup de temps pour ses proches ou ses amis peut sembler périlleux. Concrètement, la relation entre un parrain et son filleul se noue au fil du temps vécu ensemble, des rendez-vous, des échanges nourris, et idéalement, dès le plus jeune âge de l’enfant. Ce qui compte le plus n’est pas forcément la longueur de ces moments, mais leur qualité. C’est la générosité des personnes qui fera la différence. 

Une maturité suffisante

Quand le parrain ou la marraine est lui-même un enfant, a-t-il la maturité voulue pour prendre cette responsabilité ? S’il est encore immature par rapport à la foi, il risque plus tard de changer de point de vue, d’abandonner la vie chrétienne. Par prudence, l’Église demande donc que les parrains et marraines aient reçu le sacrement de confirmation, même si un adolescent peut être capable de témoigner de sa foi auprès de son filleul. Le Code du Droit Canonique précise également à ce sujet :

"Pour que quelqu'un soit admis à remplir la fonction de parrain, il faut : [...] qu'il ait seize ans accomplis, à moins que l'Évêque diocésain n'ait établi un autre âge, ou bien que le curé ou le ministre n'estime devoir admettre pour une juste cause une exception" (CDC 874)

Un choix libre

Dans certaines familles, les critères de désignation des parrains et marraines relèvent plus de la convention que d’un choix personnel. Où sont la liberté et la responsabilité ? Il est important de choisir des personnes à qui cela ferait vraiment plaisir. Il est possible de choisir quelqu’un en guise d’une dette morale ou d’un remerciement. Par exemple, un membre de la famille célibataire, un couple sans enfant, un ami témoin de mariage, une cousine qui n’a jamais été marraine ou une belle-sœur qui ne parvient pas à avoir d’enfant. Toutefois, si ces motivations ne sont pas mauvaises en elles-mêmes, elles ne doivent pas être dictées par une culpabilité mal placée.

Naviguer sereinement parmi tous les parrains et marraines possibles n’est pas mission impossible. Il faut juste garder à l’esprit deux éléments : liberté et vérité. Poser le bon choix, dans la prière, c’est offrir à son enfant une belle étoile pour avancer vers son Père.

Laetitia Grenet et Anna Latron

Huit jolies médailles à l’effigie d’un saint :

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