Comparer la prière aux produits high-tech, voilà une drôle d’idée. Et pourtant, comme eux, elle ne vise rien d’utile, elle prend sa joie en elle-même.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Ordinateurs, smartphones, tablettes, montres connectées … Tous ces objets se renouvellent constamment. Toujours plus beaux, plus puissants, plus séduisants : coques métallisées ou nacrées, écrans magnifiques, fonctions sophistiquées. On peut vivre sans eux, mais ils ont su se rendre indispensables. Qui le nierait ?
Lire aussi :
Un “chapelet connecté” pour aider les jeunes à “prier pour la paix”
Ces outils à faire pâlir James Bond de jalousie se sont incrustés dans notre vie parce qu’ils sont, précisément, à portée de main. Il faut souhaiter à la prière les mêmes vertus : à portée de main, séduisante, renouvelée, indispensable.
Prier partout et à tout moment
J’appelle ici « prière portable » le simple fait de prier en voyage, lors de ces multiples déplacements qui dévorent notre journée : train, métro, bus et, dans une mesure plus difficile à mettre en place à cause de l’attention requise, voiture (sauf si l’on est plusieurs).
Lire aussi :
Addicts au smartphone, cette prière est pour vous
Autant il est nécessaire de prendre chaque jour, un moment pour Dieu seul, chez soi ou dans une église, autant il est astucieux de profiter des voyages.
Une prière high-tech peut vous envoyer au paradis
Rien n’est plus facile, en marchant dans les rues, que de dire quelques dizaines de chapelet. Dans le train, lire un peu d’Évangile, un office, la prière du jour dans Magnificat. Dans le métro ou le bus, lire un livre spirituel. Les conditions ne sont pas idéales, mais elles sont possibles. Avec un peu d’habitude, on y arrive très bien. C’est ainsi que l’on sanctifie une journée. Mieux vaut une prière imparfaite que rien du tout.
Récemment, une mère achetait à son enfant son premier téléphone portable. Le vendeur goguenard lui lança : « Bienvenue en enfer ! ». Puisse la prière high-tech nous être, au contraire, un paradis.
Frère Thierry-Dominique Humbrech