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“Un p’tit truc en plus” : carton plein pour la différence

Le film "Un p'tit truc en plus" remplit les salles depuis sa sortie au cinéma le 1er mai.

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Bérengère de Portzamparc - publié le 10/05/24
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C’est le deuxième meilleur démarrage au cinéma de l’année, et ce n’est pas un “blockbuster” américain, mais bel et bien un film français. Porté par des acteurs amateurs et porteurs de handicap mental, "Un p'tit’ truc en plus" est en train de séduire les Français et de dédramatiser le handicap, en y apportant un regard plein de bienveillance.  

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Le démarrage est phénoménal puisqu’en un peu plus d’une semaine, depuis sa sortie en salle le 1er mai dernier, le film d’Artus, Un p'tit truc en plus a dépassé les 1,1 millions de spectateurs, soit le deuxième meilleur démarrage de l’année. Ce p'tit truc en plus, c’est la dizaine d’acteurs amateurs et porteurs de handicap mental, qui jouent dans cette comédie avec d’autres acteurs plus reconnus comme Artus et Clovis Cornillac notamment. L’histoire est simple, ces deux voyous, père et fils, tentent d’échapper à la police en montant dans un car qui emmène en colonie de vacances un groupe de jeunes porteurs d'un handicap mental, encadrés par leur éducatrice, Alice Belaïdi. Artus se fait passer pour un pensionnaire, Clovis Cornillac pour son éducateur spécialisé. Les deux hommes vont devoir s’adapter au groupe et vivre avec la personnalité de chacun.

Dans de nombreuses interviews réalisées depuis la sortie de ce premier film à succès, Artus, humoriste de 36 ans, explique qu’il a écrit une partie de son scénario après avoir "casté" ses acteurs amateurs, afin d’être au plus proche de leur personnalité, de leurs tics et de leurs passions. Résultat, le film est plein de vie, mais aussi de sincérité puisque chacun peut rester naturel et laisser voir ses goûts ou ses travers. "C’est vraiment eux qui apportent ce parler-vrai, cette simplicité dans le bon sens du terme", explique encore au Parisien le réalisateur et acteur, très heureux de les mettre en lumière, espérant "normaliser la différence", avouant tout de même avoir eu du mal au départ à trouver des producteurs pour son film.

Des spectateurs heureux et émus

Le public ne s’y trompe pas, les salles sont pleines, et en plus de rester à l’affiche dans les jours à venir, le nombre de copies va augmenter, passant de 450 à 600 salles. Il faut dire que le bouche-à-oreille fonctionne à plein régime et que les spectateurs disent tous ressortir à la fois heureux et émus.  Comme en témoignent sur X, les parents d'ExtraLouise, porteuse de trisomie 21, soulagés d'entendre rire la salle "avec les acteurs".

Un pari réussi pour le réalisateur Artus qui signe là son premier film, et sans doute pas le dernier. Quant aux acteurs amateurs, certains ne cachent pas avoir pris goût au jeu, et une partie de l'équipe de film est d'ores et déjà annoncée sur les célèbres marches du Festival de Cannes. Assurément l'occasion de montrer au monde du cinéma la richesse de leur petit truc en plus !

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