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L’IA ne remplacera jamais un vrai prêtre

father justin IA

Le "père Justin", issu de l'IA.

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La rédaction d'Aleteia - publié le 02/05/24
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Un chatbot revêtu d'une soutane qui donnerait l'absolution en ligne : c'est une idée développée à partir d'une intelligence artificielle venue des États-Unis. Elle n'aura pas duré bien longtemps et aura eu le mérite de rappeler que le prêtre est tout simplement irremplaçable, même par la technologie la plus poussée.

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Être prêtre, ça ne s'invente pas. Non seulement parce que c'est un "métier" qui demande une véritable formation, mais aussi et surtout parce que c'est une vocation inspirée de Dieu, qui naît de l'envie profonde de le servir. Rien ne pourra donc jamais remplacer les prêtres, pas même le robot le plus intelligent du monde, et c'est ce qu'a montré le "père Justin", alias un chatbot prenant la forme d'un prêtre généré par une association américaine d'évangélisation nommée Catholic Answers.

Alors que ce prêtre virtuel répondait jusqu'ici aux questions théologiques ou philosophiques que lui posaient les internautes, le voilà tellement soucieux de tenir son rôle qu'il se met à imiter la confession. "Que le Seigneur soit dans votre cœur et vous aide à confesser tous vos péchés" peut-on lire dans les réponses apportées en anglais par le chatbot, reproduisant ainsi les paroles prodiguées par le prêtre lors du sacrement de confession, avant de donner à l'internaute trois Notre-Père en pénitence et d'absoudre ses péchés. Absolution qui n'a donc aucune valeur.

IA comme un problème !

Le père Justin n'en était pas à son coup d'essai. Peu de temps avant, il avait affirmé à The Pillar qu'il était tout à fait possible de baptiser un enfant avec... une boisson énergisante, en cas d'urgence. Face à ces sacrées bévues, l'association Catholic Answers a entrepris de transformer son prêtre virtuel... en simple laïc théologien. Dans une interview donnée au magazine américain The Pillar, le directeur de l'association a expliqué vouloir maintenir le chatbot, qui a, selon lui, toute sa place dans l'enseignement de la foi catholique. Il s'est montré convaincu de la nécessité pour les catholiques d'apprendre à maîtriser ces outils à leur avantage et dans un but d'évangélisation, sous peine de "louper le coche", tout en reconnaissant les ajustements à faire. "Nous avons trouvé que c'était une bonne opportunité pour moi et mon équipe d'en apprendre davantage sur l'IA, et nous avons estimé que ce serait un moyen intéressant pour les gens d'obtenir des réponses sur la foi catholique", précise-t-il. "Nous ne voulons scandaliser personne", a-t-il encore assuré avant d'expliquer procéder aux modifications nécessaires du chatbot.

"Nous ne voulons pas que le personnage de prêtre détourne l'attention de l'objectif de l'application, qui est de fournir des réponses solides aux questions sur la foi catholique d'une manière innovante", affirme encore Christopher Check, le directeur de Catholic Answers sur la page du chatbot. Nous avons donc décidé de créer, en toute rapidité, un nouveau personnage laïc pour l'application (...) On ne dira pas qu'il a été laïcisé, car il n'a jamais été un vrai prêtre !", souligne-t-il. Comme le dit lui-même Christopher Check, rien ne remplace une interaction humaine... Avec un vrai prêtre. Pour confesser ses péchés, exit l'écran et le clavier : direction le confessionnal.

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