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François téléphone tous les soirs à la paroisse de Gaza

POPE FRANCIS
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Cécile Séveirac - avec I.Media - publié le 25/04/24
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Alors que se poursuivent les bombardements israéliens dans la bande de Gaza, le pape François continue de manifester un soutien indéfectible à la paroisse catholique de la Sainte-Famille, très éprouvée par la guerre. Il a affirmé à CBS News le 24 avril appeler tous les soirs le curé de la paroisse pour prendre des nouvelles.

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"Tous les soirs, à 19 heures, j'appelle la paroisse de Gaza." C'est ce qu'a révélé le pape François dans un entretien avec la chaîne américaine CBS News le 24 avril. "Il y a environ 600 personnes qui survivent ici, et ils me disent ce qui se passe. C'est très difficile. La nourriture arrive, mais ils doivent se battre pour cela", explique François, qui confie prier "beaucoup" pour que cesse enfin la guerre dans l'enclave palestinienne.

Alors que la journaliste interpelle le pape François sur le risque de famine qui menace Gaza, ce dernier s'inquiète de voir disparaître le sourire du visage des enfants, palestiniens comme Ukrainiens. "Ces enfants ne savent plus comment sourire. Lorsqu'un enfant ne sait plus comment sourire, c'est extrêmement difficile", se désole-t-il avant d'appeler tous les pays en guerre à cesser leurs combats. "S’il vous plaît, pays en guerre, tous… Arrêtez la guerre. Cherchez à négocier. Cherchez la paix", exhorte-t-il.

L'armée israélienne a mené de nouvelles frappes à l'aube du jeudi 25 avril dans la bande de Gaza, et notamment dans le secteur de Rafah où Israël veut déloger le Hamas. Une "action offensive" a par ailleurs été lancée sur le sud du Liban, contre des "infrastructures" du Hezbollah et un "poste d'observation". Un correspondant de l'AFP a également fait état de frappes aériennes intenses et de tirs d'artillerie à Gaza-Ville et dans le nord du territoire assiégé.

Deux paroisses chrétiennes à l'épreuve de la guerre

C'est justement dans le nord de cette enclave palestinienne que les chrétiens sont majoritairement répartis entre la paroisse orthodoxe de Saint-Porphyre et la paroisse catholique de la Sainte-Famille. Toutes deux accueillent de nombreuses personnes déplacées par les bombardements israéliens. Depuis le début des affrontements, elles n'ont pas été épargnées et ont elles aussi payé le prix du sang. Deux paroissiennes catholiques ont été tuées, et une vingtaine de chrétiens orthodoxes de la paroisse Saint-Porphyre ont perdu la vie lors des bombardements israéliens à proximité de leur église. Selon les dernières informations dont dispose l’Aide à l’Église en détresse, l’enceinte paroissiale de la Sainte-Famille accueille 128 familles, soit un total de 512 chrétiens, tant catholiques qu’orthodoxes, parmi lesquels se trouvent 120 enfants de moins de 18 ans, dont 60 handicapés, et 84 personnes de plus de 65 ans. Outre un approvisionnement très limité en nourriture, l'un des défis majeurs demeure celui de l'eau potable, témoignait mi-mars sœur Nabila, religieuse du Saint Rosaire à Gaza, et bien évidemment celui de l'accès aux soins et aux traitements.

Malgré l'intensification du conflit, les chrétiens tiennent bon et continuent de vivre au rythme de la messe et des sacrements. Messe quotidienne, chapelet, catéchisme pour les enfants, adoration, baptêmes et premières communions... "Avec la grâce de Dieu, nos enfants sont maintenant encore plus proches de leur foi que jamais auparavant", confiait ainsi sœur Nabila.

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