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Le livre des Macchabées, que notre liturgie appelle Livre des martyrs d’Israël, contient un témoignage éloquent sur la manière dont le roi Antiochus Épiphane, soucieux d’être conforme à l’air du temps et à l’esprit de la mondialisation, finit par se laisser entraîner à trahir Dieu.
Du gymnase à la catastrophe
"En ces jours-là surgirent d’Israël des fils d’iniquité qui séduisirent beaucoup de gens, car ils disaient : “Allons, faisons alliance avec les nations païennes qui nous entourent, car, depuis que nous sommes séparés, beaucoup de malheurs sont tombés sur nous.” Ce langage sembla judicieux. Certains membres du peuple s’empressèrent d’aller trouver le roi, et celui-ci leur donna la permission d’adopter les mœurs des païens. Il construisirent donc un gymnase" (1M 1, 11).
L’affaire commence par la construction anodine d’un équipement sportif. Elle se poursuit très logiquement par l’oubli de Dieu et se termine, très logiquement aussi, en catastrophe : « Une terrible colère se déchaîna contre Israël. »
Nous montrer vigilants
Voilà un immense sujet pour nous, chrétiens. À partir de quand notre goût du monde, et notre amour du sport en particulier, tournent-ils au reniement de Notre Seigneur ? La question n’est pas interdite, elle est même vitale. Nous tous qui sommes passionnés par le sport et attendons avec impatience l’ouverture des Jeux, devons nous montrer vigilants. Il arrive un moment où la liturgie païenne qu’on nous propose nous met face à un mur. Notre Dieu ou le monde ? Le monde pour lequel Jésus n’a pas voulu prier est le cadre de notre sainteté. Il n’est pas l’horizon indépassable de la vie. Cela ne doit nullement nous interdire de rêver de médailles, mais nous conduire à laisser la part du rêve à sa juste place.