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Alors que l’Assemblée nationale a voté ce mardi 30 janvier l’inscription dans la Constitution de "la liberté garantie" pour une femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) à 493 voix contre 30, des laïcs se mobilisent pour prier avec une intention bien précise : que toute vie humaine soit protégée, aussi embryonnaire soit-elle.
Alix et Jean-Eudes, 36 et 37 ans, parents de cinq enfants, ont créé en mars 2023 l’association Va, vis, prie, afin de rassembler autour du chapelet tous les chrétiens désireux de prier pour la vie. L’année dernière, plus de 335.000 chapelets et 1.300 messes ont été offerts en faveur de la vie. "2023 a été une belle réussite, en 2024, nous remettons les compteurs à zéro, avec de nouveaux objectifs", confie Alix. En réparation des 234.000 avortements pratiqués en 2022, Va, vis, prie espère atteindre cette année 234.000 chapelets. Quatre intentions animent cet élan de prière : prier pour que l’IVG ne rentre pas dans la Constitution, prier pour les mères en détresse, consoler le cœur de Jésus et réparer l’offense faite à Dieu. "Il y a cette idée de prier pour que toute vie humaine soit protégée, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle, mais aussi de réparer les avortements pratiqués l’année dernière pour consoler le cœur de Jésus", précise Alix.
Des chapelets dans 50 villes de France
En plus des chapelets "individuels", que chacun peut offrir et faire comptabiliser sur le site de Va, vis, prie, l’association organise des chapelets communautaires, dans différentes villes de France, qui se tiendront à trois dates symboliques : le 7 avril prochain, jour de l’Annonciation (reportée cette année en raison de Pâques), le 26 mai (jour de la fête des mères) et le 30 novembre (Veillées pour la vie). A ce jour, treize villes ont répondu présentes, mais l’association vise 50 villes et recherche des "ambassadeurs" pour porter le projet localement.
Le texte doit désormais être débattu au Sénat à partir du 28 février. En cas de vote par les sénateurs dans les mêmes termes, il devra ensuite être définitivement validé par le Congrès le 5 mars. S’il était fort probable que le texte soit voté par les députés, l’issue est moins certaine pour le Sénat où la majorité de droite n’a jamais caché son scepticisme sur la nécessité de constitutionnaliser l’IVG.