Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Fernando Giménez, espagnol originaire d’Albacete, rencontre le pape Jean Paul II en 1980, alors qu’il est encore jeune. Cette rencontre avec le pontife polonais le marque profondément et permet d’approfondir considérablement sa vie spirituelle et sa relation à Dieu.
Quelques années plus tard, Fernando se marie et fonde une famille, et en 1988, naît son fils, qu’il nomme Fernando comme lui. À 20 ans, ce dernier tombe gravement malade et est transporté d’urgence à l’hôpital. Les médecins lui diagnostiquent une tumeur maligne : un lymphome de stade III qui lui laisse peu de chance de survie. Pour la famille, à ce moment-là, le monde s’effondre.
Se battre pour la vie de son fils
En entendant le diagnostic, le père est terrifié. Il se rend immédiatement à la chapelle de l’hôpital et demande de toutes ses forces à Dieu de sauver son fils. « Il n’y avait qu’une seule petite image dans cette chapelle. C’était une image de saint Jean Paul II », a raconté Giménez à la rédaction polonaise de Aleteia. « Dans diverses occasions au cours de ma vie, je l’avais remercié pour son intercession. Alors je me suis dit : “Pourquoi ne pas lui demander une guérison pour notre fils ?” ».
En quittant la chapelle, le père emporte alors l’image de Jean-Paul II avec lui, et à partir de ce jour-là, sa femme et lui ne cessent pas de prier et de demander son intercession pour leur fils malade, alors que sa santé se détériore progressivement. Les chimiothérapies ou les différents traitements n’avaient aucun effet. Alors que son fils est en phase terminale, Giménez a peu de raisons d’espérer encore : « Je ne priais plus pour sa guérison, mais pour qu’il puisse accepter son décès ».
Une guérison grâce à l’intercession de saint Jean-Paul II
Giménez passe toute une nuit en prière. Le lendemain matin, il a un entretien avec les médecins à l’hôpital qui lui annoncent contre toute attente que son fils est guéri. « C’est comme si le cancer n’avait jamais existé, tout a disparu », expliquent-ils au père. Son fils avait retrouvé la santé et il n’y avait plus la moindre trace de cancer. D’un point de vue médical, c’était inexplicable.
Giménez père n'a aucun doute : la guérison de son fils de 20 ans est dû à l'intercession de Jean Paul II. En rentrant avec lui et sa femme, ce mardi de l’année 2009, il fait le trajet en pleurant et en remerciant Dieu. « Nous sommes allés directement à la paroisse, et devant le Saint-Sacrement, nous avons remercié le Seigneur ».
Un dossier envoyé au Vatican
Très vite, Giménez informe l'évêque d'Albacete de ce qui s'était passé. Ce dernier transmet tout le dossier à l'archevêque de Madrid, qui à son tour, nomme deux commissions spéciales - une médicale et une théologique - qui ont pu analyser les documents médicaux. Ils ont ensuite été envoyés à la Congrégation pour la cause des Saints du Vatican. « Nous sommes très reconnaissants pour ce miracle, parfaitement documenté, grâce à l'intercession de Jean Paul II. Nous sommes heureux, mais nous recevons de tels documents par milliers », a répondu le Saint-Siège.
Aujourd'hui, son fils Fernando a 35 ans et il est en parfaite santé. Toute la famille est remplie de gratitude envers Dieu, et envers saint Jean Paul II, pour son intercession puissante pour la guérison de son fils. Que chacun puisse se sentir encouragé, à son tour, à prier Dieu et à lui confier des situations difficiles, car comme l’a dit le pape polonais : « Prier, c’est donner un peu de son temps au Christ, écouter en silence sa parole, la laisser résonner dans son cœur, et se confier à Lui ».