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Nouvelle mobilisation pour défendre la vie. Dimanche 21 janvier, la Marche pour la Vie appelle ceux qui souhaitent défendre la dignité humaine à se rassembler pour cette édition 2024. Comme chaque année, les manifestants demandent l’interdiction de l’avortement en France, d’autant plus que le nombre d’interruption volontaire de grossesse (IVG) a battu un record (234.300, ndlr) en 2022, du jamais vu depuis 1990. À cela s'ajoutent d’autres enjeux tout aussi importants. En 2022, le Parlement avait voté en faveur de l’allongement de l’avortement passant de 12 à 14 semaines. Désormais, le gouvernement souhaite constitutionnaliser l’IVG. Le texte a été présenté le 13 décembre en Conseil des ministres et sera débattu à l'Assemblée à partir du 24 janvier. Si une majorité de député le vote, le projet sera ensuite examiné par le Sénat avant d'être définitivement validé par le Congrès réunissant les parlementaires à Versailles le 5 mars. Par ailleurs, un projet de loi sur la fin de vie ouvrant la voie à l'aide active à mourir pourrait être présenté dans les prochaines semaines. Catherine Vautrin, la nouvelle ministre du Travail et de la Santé qui devrait porter ce texte encore très discuté a assuré ne pas être "opposée à l'euthanasie".
"Donner une voix à ceux qui n’en ont pas"
L’inscription de l’IVG dans la Constitution et le projet de loi sur la fin de vie sont les "deux menaces qui pèsent sur la protection de la vie humaine en France", avertit Aliette Espieux, porte-parole de la Marche pour la Vie. "Nous devons inlassablement rappeler que chaque vie humaine n’a pas de prix, qu’elle est unique et irremplaçable, et non un produit à prendre ou à jeter." C’est à ce titre que les tracts de la manifestation ont pour slogan : "donner une voix à ceux qui n’en ont pas".
La jeune femme estime que l’inscription de l’IVG dans la Constitution "ne changera pas grand chose dans les faits, mais c’est un acte hautement symbolique. On n’inscrit pas la peine de mort d’innoncents dans la Constitution." Concernant la possibilité de légaliser l’euthanasie, Aliette Espieux préférerait donner plus de moyens à la médecine pour développer les soins palliatifs et ainsi permettre un meilleur accompagnement des personnes en souffrance. Elle rappelle également "la dignité de chaque personne quelques soient ses capacités physiques ou intellectuelles."