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Une soixantaine de séminaristes parisiens rencontrent François

SEMINARISTES-ROME

Quentin et Albert, séminaristes.

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Anna Kurian - publié le 10/01/24
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Du 8 au 11 janvier, une soixantaine de séminaristes formés à Paris, et leurs accompagnateurs, battent les pavés de la Ville éternelle, à l’occasion de leur traditionnel pèlerinage aux sources de l’Église organisé tous les quatre ans. Rencontre avec ces jeunes témoignant de leur admiration pour le pape et de leur enthousiasme pour la mission. "Rome, c’est un point de départ", affirment-ils.

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"Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier les séminaristes du séminaire de Paris"… La voix du pape François, rejoignant les milliers de personnes présentes dans la Salle Paul VI pour l’audience générale de ce mercredi, est acclamée par une salve d’applaudissements. Non loin, les séminaristes en formation dans la capitale française manifestent leur joie. 

Un peu avant, François a donné une catéchèse dénonçant la gourmandise comme "le grand péché du monde contemporain", dans le cadre de sa série d’enseignements sur les vices et les vertus. "J’ai beaucoup aimé cette catéchèse. Je n’avais pas réfléchi à la façon dont notre manière de nous alimenter pouvait aussi traduire notre intériorité… C’est une petite pépite que je garde et que je vais essayer de mettre en pratique", confie Albert Zogo, diacre en vue du sacerdoce, pour le diocèse de Meaux. Le diacre de 29 ans, en paroisse à Fontainebleau, est un habitué des lieux : il est déjà venu une dizaine de fois à Rome. "J’aime beaucoup voir le pape, on sent qu’il porte beaucoup de choses, il porte l’Église universelle, et le rencontrer pour pouvoir le soutenir par notre présence, c’est beau". 

Quentin Léon-Dufour, jeune de 27 ans en quatrième année de séminaire, se dit lui aussi touché par l’invitation du pape François "à la sobriété dans tous les aspects de la vie". "Il a toujours une manière de parler très simple, très concrète", ajoute-t-il. Et de glisser, visiblement ému : "C’était la première fois que je le voyais de si proche, à part aux JMJ… Il a vraiment un visage bon, miséricordieux, c’est quelque chose qui me marque beaucoup avec ce pape". À la fin de la rencontre, le groupe a posé pour une photo souvenir avec le chef de l’Église catholique, et certains d’entre eux ont pu lui serrer la main. "Il avait une joie qui paraissait sur son visage, de voir autant de monde vivant avec le Christ", se souvient Albert.

"On vient à Rome pour mieux repartir"

Après l’audience, les futurs prêtres sont repartis pour leur programme chargé – qui avait été précédé par une semaine de retraite à Assise, prêchée par le cardinal François-Xavier Bustillo, évêque d’Ajaccio. Mardi, ils ont suivi des parcours thématiques dans la ville, pour découvrir Rome dans sa richesse culturelle et cultuelle (Rome antique, Rome baroque, Caravage, et visite sur les pas de saint Ignace). Dans l’après-midi, les séminaristes ont visité notamment la basilique Saint-Clément, et ont renouvelé les promesses de leur baptême auprès du fameux baptistère de Saint-Jean-du-Latran, cathédrale des papes. Jeudi, ils doivent se rendre à Sainte-Marie-Majeure.

"Pendant ce pèlerinage, j’ai redécouvert la richesse des saints qui sont dans cette ville, et qui montre qu’il y a vraiment une communion des saints, c’est très porteur", s’émerveille Albert. "Ce qui me marque en marchant dans les pas de saint Ignace et de tant d’autres, c’est cet attachement à l’Église", abonde Quentin, qui découvrait la capitale italienne pour la première fois. Cette expérience lui donne la conviction qu’«on n’est pas saint tout seul parce qu’on aurait plein de charisme et de bonnes idées ; on est saint parce qu’on veut suivre le Saint-Père, c’est une bonne leçon pour moi jeune séminariste". 

Pour ce jeune membre de la communauté de l’Emmanuel, "Rome, c’est un point de départ". De nombreux fondateurs de communautés y sont venus, "il leur fallait aller à Rome comme un tampon pour repartir". Et "il y a peut-être quelque chose de ça pour nous aussi, pèlerins, on vient ici pour un envoi", estime-t-il. Dans la richesse spirituelle, dans le patrimoine culturel de Rome, "on voit la catholicité en chair", note encore Albert. "Il y a ici un tel appel à la mission… On vient pour mieux repartir, ressourcés, dans nos diocèses, et vivre dans nos diocèses un visage de l’Église universelle", conclut-il, revigoré. 

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