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Saint-Courzac, des jumeaux au service de la prière des autres

Rémi et Arthur Courtois d'Auzac ont créé Saint-Courzac en septembre 2023, une petite entreprise artisanale d'objets religieux.

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Anne-Sophie Retailleau - publié le 02/01/24
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En septembre 2023, Arthur et Rémi Courtois d’Auzac ont lancé Saint-Courzac, une petite entreprise de création artisanale d’objets religieux. Inséparables, ces deux frères jumeaux allient passion du travail manuel et une foi chevillée au corps.

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Il est rare de ne pas trouver dans les coins prières des petits et grands le visage pur et familier d’une sainte Vierge. Portant contre son sein l’Enfant Jésus, ou se tenant debout en prière, elle veille sur ceux qui lui confient leurs joies et leurs peines le matin au réveil, ou le soir avant de dormir. Ce visage, Arthur et Rémi Courtois d’Auzac le façonnent de leurs mains. Les deux frères ont créé en septembre 2023 Saint-Courzac, une entreprise artisanale d’icônes et de statues religieuses. C’est en Bretagne, dans la campagne armoricaine où se niche la maison familiale que commence l’aventure de ces deux jumeaux. "On a toujours été très bricoleurs, on passait toutes nos vacances en Bretagne et on cherchait à se faire un cadeau avec Rémi, raconte Arthur. Un cadeau qui sorte un peu de l’ordinaire, fait main." "On voulait quelque chose de personnalisé et qui ait du sens, ajoute Rémi. On est partis d’abord sur un modèle classique, une icône de la Vierge Marie."

Satisfaits du résultat, ils moulent d’autres icônes et des statues avec un mélange de plâtre et de béton, qu’ils offrent à l’occasion des anniversaires, baptêmes et communions de leurs proches. Vient alors l’idée de monter un projet: créer la marque Saint-Courzac. "Tout le monde a rapidement apprécié ce qu’on faisait, alors on s’est dit: “pourquoi ne pas lancer ça à une échelle un peu plus grande“", explique Arthur. Quatre ans après leur premier essai, les deux trentenaires lancent les premières commandes. "On a mis du temps à trouver le bon format et le bon mélange." 

Chaque icône, entièrement faite à la main, nécessite entre une et deux semaines de fabrication. "Une création se réalise à partir d’un mélange de plâtre pour la finesse et de béton pour la solidité, détaille Arthur. On la passe dans un moule, certaines sont ensuite trempées dans un bain d’huile de lin, puis on laisse sécher." Perfectionnistes, les deux frères sont attachés au moindre détail, et leurs créations ne sont réalisées qu’à la demande. Pour chaque commande, l’objet est livré avec un emballage soigné, délicatement glissé dans un pochon marqué du nom du destinataire. "Nous tenions vraiment à faire quelque chose de personnalisé", explique Arthur. 

Des cadeaux personnalisés

Le succès est au rendez-vous. Au point que les deux frères sont obligés de refuser certaines commandes. "Ce n’est pas notre activité principale, on gère Saint-Courzac le soir en rentrant du travail", assure Rémi, qui travaille le jour dans le développement de start-ups. Depuis le lancement, on a dû réaliser environ 120 commandes, et ça nous convient très bien".  "C’était un pari et c’est notre passion, enchaîne Arthur. On fait ça sur notre temps libre et on veut que ça reste un plaisir. L’objectif est d’offrir du plaisir autour de nous, nous ne voulons pas être le Amazon des créations religieuses." 

Alors qu’ils vivent à 700 km l’un de l’autre, les deux frères s’entendent parfaitement pour la réalisation des tâches. "C’est hyper sympa de bosser ensemble, on n’a pas besoin de parler, on sait exactement ce qu’on doit faire, et la répartition des tâches s’est faite très naturellement." Installé à Angers, Rémi s’occupe des réseaux sociaux et des relations clients. La fabrication des créations et l’envoi des colis reviennent à Arthur, qui vit à Genève où il travaille dans la parfumerie de luxe. Mais la distance ne trouble pas l’harmonie du duo. "On a exactement les mêmes goûts, explique Arthur. On est pareils sur les passions, les envies. Rémi, je peux savoir ce qu’il va penser, dire ou s’imaginer". 

"Tout est familial dans Saint-Courzac"

La raison d’être de Saint-Courzac est d’abord ce lien fusionnel qui unit les deux frères, et l’amour d’une famille. "J’aime dire à mes amis que je réunis deux passions dans cette activité : bricoler, faire plaisir, et aussi travailler avec mon frère jumeau", assure Rémi. "Ce qui est sympa c’est de lancer enfin un vrai projet avec lui, mais aussi avec ma famille. Ma femme me donne des idées, notre frère et nos deux soeurs nous conseillent. Par exemple, ils ont participé à la création du site. Il y a tout un élan derrière, c’est super !" "Tout est familial dans Saint-Courzac, dont le nom vient de notre patronyme, et du lieu où nous avons notre maison de famille en Bretagne", explique Arthur. "Certains vont aimer aller au Maroc ou en Corse. Nous, notre plaisir c’est de tous nous retrouver ici pour les vacances". C’est dans cette maison que les deux frères ont appris, ensemble, à bricoler et façonner toutes sortes d’objets de leurs mains. "Nos parents nous ont très vite laissés avec un marteau, un tournevis à gambader dans le jardin. Aujourd’hui, on a aménagé une aire de jeux pour les enfants, on a construit une cabane au fond du jardin." Sans surprise, les premiers fans de Saint-Courzac se trouvent d’ailleurs dans l’entourage familial. Il y a nos icônes partout chez nos frères et soeurs !", sourit Rémi.  

Cet enracinement transparaît dans leurs créations, avec de nombreuses représentations de la Sainte-Famille. "La famille c’est pour nous primordial, on a la chance de tous s’entendre très bien. Je pense que c’est quelque chose qui peut parler à beaucoup", assure Rémi. La foi chrétienne, qu’ils ont aussi reçue de leurs parents, est un autre moteur de leur artisanat. Très investis dans leurs paroisses respectives, Rémi et Arthur assurent que le choix de fabriquer des objets religieux était une évidence. "J’ai l’impression de développer ma foi avec Saint-Courzac, souligne Rémi. C’est en quelque sorte faire un acte de foi en créant des choses qui amènent à la prière." "Partager cette histoire et permettre à travers nos créations d’aider à la prière autour de nous, ça a beaucoup de sens", conclut Arthur.

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