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Les obsèques d'Indi Gregory, petite anglaise de huit mois atteinte d’une grave maladie mitochondriale, ont eu lieu ce vendredi 1er décembre en la cathédrale Saint-Barnabé de Nottingham, au Royaume-Uni. Le pape François a adressé un message à la famille endeuillée, assurant de ses prières Dean et Claire, les parents de la petite Indi. Il a rendu hommage à la "trop courte vie" de la petite fille et a tenu à la confier "aux mains tendres et aimantes de Notre-Père céleste". François a également demandé au Seigneur d’apporter à tous "un réconfort, une force et une paix durables". Il a ensuite invité à méditer sur la lecture choisie par les parents d’Indi pour la messe de funérailles : "Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le Royaume des Cieux est pour ceux qui leur ressemblent".
Indi Gregory est décédée le 13 novembre dernier dans un hôpital britannique. Ses derniers jours ont été ponctués d'une longue et douloureuse polémique quant à l'arrêt de ses traitements, voulu par l’hôpital et la justice britannique, et refusé par les parents de la petite fille. Son cas avait fait l’objet d’intenses tractations entre le Royaume-Uni et le gouvernement italien, qui lui avait octroyé la nationalité italienne afin de pouvoir la prendre en charge à l’hôpital romain du Bambino Gesù, qui se situe sous la juridiction du Saint-Siège, et qui proposait d’accueillir l’enfant.
Baptisée à 6 mois
Deux mois avant son décès, les parents d’Indi, non croyants, avaient décidé de faire baptiser leur fille, dans sa chambre d’hôpital. "Nous voulons qu’Indi puisse aller au paradis", avait alors déclaré Dean Gregory, le père de la petite fille. "Je ne suis pas religieux et je ne suis pas baptisé mais au tribunal j’avais le sentiment d’être en enfer", raconte-t-il. "J’ai pensé que si l’enfer existe, alors le paradis doit exister aussi. Et si le diable existe, alors Dieu existe aussi."
Pendant la messe "d’A Dieu", Mgr McKinney, l'évêque de Nottingham, a rendu hommage à la petite fille, "vraie battante" qui a lutté, selon ses parents, jusqu’au bout pour vivre. Il a également salué le témoignage qu’elle et ses parents ont rendu : "Bien qu’elle n’ait que 8 mois, la lutte d’Indi pour la vie depuis son berceau d’hôpital ici à Nottingham a touché le cœur de tant de personnes ici au Royaume-Uni et dans d’autres parties du monde". Et l'évêque de conclure : "La courte vie d’Indi nous rappelle à quel point la vie est précieuse, à quel point chaque personne est précieuse."