Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Le drame a eu lieu mardi 31 octobre dernier, en plein après-midi, dans la ville de Nice alors que sœur Margaret et sœur Isabel Antoinette, toutes deux membres de la communauté des Petites Sœurs des Pauvres, se trouvaient sur un trottoir. Une voiture les a violemment heurtées à grande vitesse. Toutes les deux ont été rapidement prises en charge par les secours et conduites à l'hôpital. Si sœur Margaret, 51 ans, souffre de nombreuses contusions, de cicatrices au visage et d’un bassin fracturé, elle a néanmoins pu sortir de l'hôpital mi-novembre, et se repose aujourd’hui dans sa communauté. Ce n’est pas le cas de la sœur Isabel Antoinette, indienne d’origine et âgée de 28 ans, qui se trouve toujours aujourd'hui à l'hôpital de Nice, dans le coma, dans un état jugé très grave. Son pronostic vital est encore encore engagé.
C’est dans ce contexte douloureux que les Petites Sœurs des Pauvres, à la fois secouées et pleines de confiance et d’abandon, ont lancé une immense chaîne de prières auprès des 1.700 sœurs de leur communauté, présentes partout dans le monde, en demandant un miracle par l’intercession du père Ernest Lelièvre, contemporain de leur fondatrice sainte Jeanne Jugan, et grand ami de leur cause.
"La Communauté de Nice, toutes les Petites Sœurs des Pauvres et les résidents de Ma Maison dans le monde entier, implorent la guérison de sœur Isabel Antoinette. Nous vous appelons à vous unir à notre prière par l’intercession du père Ernest Lelièvre qui a tant fait pour les Petites Sœurs", indique ainsi la communauté. "En lui demandant son intervention, nous espérons permettre l’ouverture d’une enquête pour ouvrir sa cause en béatification auprès de Rome", explique à Aleteia sœur Sophie, qui assiste la mère générale, et est basée à la maison mère à Saint Pern en Bretagne.
Le Père Ernest Lelièvre
Né dans une riche famille d’industriels du tissus à Valenciennes, Ernest Lelièvre (1826 - 1889) est un contemporain de sainte Jeanne Jugan, et comme elle, il va partager toute sa vie durant un même amour enflammé pour Dieu, une même affection pour les personnes âgées, et une même abnégation à leur service et dans le partage de leur pauvreté. Ordonné pour le diocèse de Cambrai le 2 juin 1855, il se retrouve le mois suivant à Rennes, dans le très pauvre quartier général des Petites Sœurs des Pauvres. "Ce fut, dit-il à son père, une joie inexprimable pour tous ceux qui nous attendaient. (...) On se rendit à la chapelle où l'on chanta le Salve Regina. Puis, après la bénédiction du Saint-Sacrement, je fus conduit par la maison. ... Comment tout ce monde fait-il pour vivre ? C'est un grand mystère. Il y a là des bénédictions qui font venir les larmes aux yeux. Que Jésus, mon cher père, nous fasse croître les uns et les autres dans son saint amour : je vous aime beaucoup devant Lui".
Tout au long de sa vie de prêtre, le père Ernest Lelièvre va participer aux fondations des maisons, un peu partout en France, ne ménageant ni son temps ni sa santé. Il meurt à l’âge de 63 ans, après 34 ans de sacerdoce et de ministère dans la Congrégation. Les Petites Sœurs perdent alors "leur plus dévoué serviteur" et les pauvres, "leur plus grand ami". Pour ouvrir sa cause, dans la confiance et la prière, les Petites Sœurs invitent tous ceux qui le souhaitent à prier pour la guérison de Sœur Isabel Antoinette en récitant cette prière :