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Elles sont nombreuses à s’être engagées au service de l’Évangile. Certaines ont même été canonisées pour l’œuvre de leur vie : laïques ou consacrées, elles ont fondé entreprises ou communautés et se sont entourées de collaborateurs pour faire fructifier leur travail.
1Marthe de Béthanie
A Béthanie, au premier siècle de notre ère, sainte Marthe est une véritable maîtresse de maison : c’est elle qui gère l’intendance et l’organisation de ce foyer que le Christ Lui-même choisit pour se reposer comme un véritable havre de paix. "Chemin faisant, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. […] Elle était accaparée par les multiples occupations du service" (Lc 10, 38-40). Affairée, elle en oublie parfois l’essentiel : contempler le mystère admirable de Dieu présent en toute chose. "Si nous restions en contemplation comme Madeleine, constate toutefois sainte Thérèse d’Avila, il n'y aurait personne pour donner à manger à cet hôte divin".
2Thérèse d’Avila
Entrée à 20 ans au Carmel, sainte Thérèse d'Avila (1515-1582) entreprend une vaste réforme de cet ordre, qu’elle juge décadent, afin d’en restaurer la Règle primitive. Pour faire face à ses nombreux adversaires et fonder de nouveaux couvents, elle parcourt l’Europe, lève des fonds et s’entoure de fidèles protecteurs et amis, comme saint Jean de la Croix. Paul VI la proclame Docteur de l'Église en 1970.
3Marie Poussepin
Sainte Marie Poussepin (1653-1744) a 26 ans lorsqu’elle reprend la fabrique familiale dédiée au travail de la soie et abandonnée par un père qui a fui sa famille et les dettes. A force de travail, elle en fait l’une des plus grandes entreprises françaises. Alors que l’industrie de la soie décline, elle mise sur la laine et investit dans des métiers à tricoter : une première en France. Elle embauche alors des jeunes apprentis dévoyés qu’elle protège et rémunère largement. Sa fortune finance ses bonnes œuvres, auprès des pauvres et des malades qu’elle sert sans relâche jusqu’à sa mort, après avoir fondé une communauté du Tiers-Ordre dominicain qui se déploie en une vingtaine d’établissements.
4Pauline Jaricot
Fille d’un riche négociant lyonnais qui a gravi les échelons, bienheureuse Pauline Jaricot (1799-1862) connaît bien la vie difficile des ouvriers de la soie. Face aux émeutes et aux révoltes, elle observe finement : "Il me semble aujourd’hui avoir acquis la certitude qu’il faudrait d’abord rendre à l’ouvrier sa dignité d’homme". Soucieuse d’une justice sociale, elle imagine un plan d’usine modèle qu’elle entend développer dans le Lubéron mais s’entoure de collaborateurs véreux qui détournent sa fortune. L’usine fait faillite, la submergeant de dettes. Ruinée, elle meurt dans le dénuement en ayant amassé un grand trésor au Ciel. "Je connais une personne qui sait bien accepter les croix, dit d’elle le curé d’Ars, et les croix les plus lourdes même ; et qui les porte avec un grand amour. C’est Mademoiselle Jaricot de Lyon".
5Nhá Chica
Bienheureuse Paula Francisca de Jésus (1810-1895), surnommée Nhá Chica, naît dans la ville brésilienne São João del Rei au sein d’une famille d’esclaves. Orpheline à dix ans, elle garde de son enfance une humilité admirable et une grande dévotion à la Vierge Marie. Pauvre parmi les pauvres, elle consacre sa vie à ses semblables et récolte pour cela pendant 30 ans les fonds nécessaires pour élever une chapelle dédiée à Notre-Dame de la Conception.
6Zélie Martin
La jeune Zélie Guérin (1831-1877) pense d’abord à la vie consacrée depuis que sa douce piété fait naître en elle un grand désir de sainteté. Lorsque la supérieure de l’ordre qu’elle convoite la dissuade d’entrer en religion, Zélie est déchirée entre ce qu’elle croit être son appel et le refus de la religieuse. Elle devient alors dentellière. Sa minutie et sa délicatesse déploient son talent : elle finit par ouvrir sa propre boutique et l’entreprise prospère rapidement. Son époux, Louis Martin, quitte alors son travail d’horloger pour assumer la charge commerciale de la fabrique familiale pour vendre les dentelles de son épouse bien-aimée.
7Teresa de Calcutta
Prix Nobel de la Paix en 1979, sainte Teresa de Calcutta (1910-1997) a consacré sa vie aux laissés-pour-compte et aux lépreux de Calcutta. Pendant plus de 40 ans, d’abord en Inde puis partout dans le monde, elle se dévoue au rayonnement des Missionnaires de la Charité pour venir en aide aux plus démunis, aux malades et aux orphelins. Avec courage, confiance et obstination, elle mobilise moyens humains et financiers pour laisser à sa mort plus de 600 missions dans plus de 120 pays.