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"Je continue à suivre avec beaucoup de douleur ce qu’il se passe en Israël et en Palestine", a déclaré avec émotion le pape François lors de l'angélus, dimanche. "Je pense en particulier aux enfants et aux personnes âgées. Je renouvelle mon appel à la libération des otages et je demande avec force que les enfants, les malades, les personnes âgées, les femmes et tous les civils ne soient pas victimes du conflit", a-t-il encore exhorté.
Dix jours après l'offensive sans précédent lancée par le Hamas sur le territoire israélien, le conflit ne cesse de s'envenimer. Le bilan humain s'alourdit de jour en jour : on dénombre au moins 1.400 morts côté israélien, et plus de 2.600 dans la bande de Gaza après la vaste opération de représailles menée par l'État hébreu. Les habitants de cette enclave palestinienne ont commencé à fuir, causant l'exil d'environ un million de gazaouis.
Afin de demander la paix en Terre sainte, de nouveau écartelée par la guerre, le Pape a invité tous les croyants à s'unir par la prière et le jeûne, rejoignant la demande formulée en ce sens par le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, mercredi 11 octobre. "La prière est la force douce et sainte qui s'oppose à la force diabolique de la haine, du terrorisme et de la guerre", a affirmé François. "J'invite tous les croyants à s’unir à l'Église en Terre sainte et à consacrer mardi 17 octobre prochain à la prière et au jeûne", a-t-il conclu.
Veillées de prière, adoration, messe, rosaire...
S'il est bien-sûr possible de prier seul, dans le secret de son cœur, la prière a d'autant plus de force lorsqu'elle émane de plusieurs personnes réunies. Partout en France, de nombreux rassemblements spirituels ont été prévus pour répondre à l'appel du Pape.
À Paris, des veillées de prière sont organisées dans différentes paroisses : l'église Notre-Dame du Bon Conseil, dans le XVIIIe arrondissement de la capitale, a par exemple donné rendez-vous aux catholiques mardi 17 octobre à 19h30 pour deux heures d'adoration du Saint-Sacrement, ponctuée de chants et de la récitation du chapelet. Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, a également invité les prêtres et diacres de son diocèse à célébrer les messes de la journée du 17 octobre à l'intention de la paix en Terre sainte. Lui-même en célèbrera une à midi en la basilique Sainte-Clotilde (Paris 7e).
Le cardinal Pizzaballa avait insisté sur l'importance de prier le Saint-Sacrement et le rosaire, que l'Eglise met particulièrement à l'honneur en ce mois d'octobre. De nombreux autres diocèses de France, comme celui de Toulouse, se sont associés à cette initiative : de midi à 14h, l’ensemble paroissial de Saint-Étienne organisera à la cathédrale un temps de jeûne au pain et à l'eau, précédé d'une adoration pour la paix.
Prier en famille
S'il ne vous est pas possible de vous déplacer, ou que votre paroisse n'organise pas ce temps de prière, pourquoi ne pas réserver un temps d'oraison après votre journée de travail, ou au retour des enfants de l'école, pour prier en famille ? Il est possible d'accompagner ce temps en famille de la prière partagée par l'AED ainsi que de la récitation du chapelet :
Le jeûne pour obtenir une grâce
Il est aussi recommandé d'associer le jeûne à la prière. Le jeûne, rappelons-le, ne consiste pas qu'en la privation de nourriture mais de tout ce qui peut nous mettre à l'épreuve par le manque, de sorte à travailler à notre conversion intérieure. Ainsi, il est possible aujourd'hui de jeûner des réseaux sociaux, de la cigarette, de l'achat de tel bien, d'un verre au bar avec des amis... Mais pour être un véritable acte de pénitence, le jeûne doit répondre à une exigence : être fait discrètement, et dans une fin bonne, car "une fin mauvaise corrompt l'action, même si son objet est bon en soi", nous dit le Catéchisme de l'Eglise catholique (CEC 1755), tout en donnant justement l'exemple du jeûne "pour être vu des hommes".