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En introduisant la prière mariale, le pontife a médité sur la parabole biblique des deux fils dont le premier répond "oui" à son père mais n’obéit pas, et le second refuse d’obéir, puis se ravise. Il a vu dans le premier fils un "corrompu" qui "ment sans problème pour couvrir et dissimuler sa désobéissance, sans accepter aucun dialogue ou confrontation honnête".
Le 266e pape lui a préféré le "non" franc du deuxième fils, qui n’est "pas parfait, mais sincère". Et de reconnaître le "sens du courage" de ce comportement "sans détour", qui "agit à la lumière du jour" et assume ses responsabilités. Son "honnêteté de fond" lui vaudra de "revenir sur ses pas".
Le deuxième fils est un pécheur, a-t-il encore expliqué, mais pas corrompu. Or "pour le pécheur, il y a toujours un espoir de rédemption. Pour le corrompu, par contre, c’est beaucoup plus difficile", a affirmé le pape, soulignant que "ses apparences élégantes" l’empêchent d’entendre les "appels de la conscience". "Ces hypocrites font tant de mal", a alors glissé François.
En conclusion, le chef de l’Église catholique a encouragé le fidèle à être "prêt à dire ‘oui’ chaque jour, même si cela (lui) coûte", à être "sincère dans (sa) confrontation avec Dieu sur (ses) difficultés, (ses) chutes, (ses) fragilités", sans se contenter "de paraître bien comme il faut".