Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Cela fait un an que la reine Elisabeth II est décédée, le 8 septembre 2022. Bien qu’elle se soit peu exprimée sur ses convictions intimes pendant son règne, il est intéressant de savoir qu’à la fin de sa vie, ses pensées étaient dominées par sa foi.
Dans un article paru récemment dans le Daily Mail, le révérend Iain Greenshields, qui était modérateur de l'Assemblée générale de l'Église d'Écosse au moment du décès de la reine Elisabeth, a fait part de ses pensées et de ses conversations avec la monarque britannique dans les jours qui ont précédé sa mort.
Comme le voulait la coutume, l’ecclésiastique avait été invité à Balmoral – la résidence de la reine en Écosse – pour passer quelques jours avec elle au cours de l’été.
Il a révélé qu’en dépit de sa fragilité, la reine était toujours vive et discutait de sujets qui lui tenaient le plus à cœur : principalement sa foi, ainsi que celle de son père, le roi George VI (1895-1952).
Le révérend Iain Greenshields a affirmé : "Il serait tout à fait normal qu’un modérateur parle de questions de foi, mais j’ai été très intéressé de voir à quel point elle voulait parler de la sienne… Elle a également mentionné son père – George VI – et la grande influence que sa foi a eue sur elle."
Le révérend Iain Greenshields ne s’attendait pas à ce que son invitation soit maintenue, compte tenu de la santé fragile de la reine. Elisabeth II était pourtant déterminée à entendre le sermon qu'il devait prêcher dans sa paroisse, non loin de son château de Balmoral, à l'église de Crathie. C’est ainsi que l’homme d’église passa le week-end du 4 et 5 août 2022 dans la résidence écossaise de la souveraine britannique.
Les pensées de la reine tournées vers sa foi
Lors de son séjour au château de Balmoral, la Reine s’est confiée sur sa foi et sur sa vie. Se remémorant son séjour auprès d’elle , Iain Greenshields raconte : "Quand elle est décédée, j'ai pensé à ma mère et à la façon dont elle aussi avait parlé de sa foi juste avant de mourir, ce qu’elle n’aurait jamais fait en temps normal [...] Je me demande donc si les gens, même inconsciemment, se préparent à la fin. Il est également très fréquent que les mourants pensent à leurs parents, comme l'a fait la reine".
Le révérend Iain Greenshields a également raconté qu’au cours de l'une de leurs conversations privées, la reine a mentionné un chef religieux américain qui avait également eu une grande influence sur elle, sans toutefois le nommer. Iain Greenshields a supposé qu'il s'agissait peut-être du pasteur et prédicateur chrétien évangélique baptiste Billy Graham (1918-2018), puisqu'elle l'avait rencontré auparavant.
La foi, fondement de son règne
La foi profonde de la reine était connue de beaucoup, et elle a été le fondement de son règne, annoncé dès le jour de son couronnement. Malgré tous ses bijoux et ses châteaux, un livre de prières rédigé par le prêtre anglican Geoffrey Fisher, archevêque de Canterbury au moment de son couronnement en 1953, était l'un de ses biens les plus précieux.
Ceux qui ont assisté à ses funérailles dans la chapelle Saint-Georges de Windsor se souviendront peut-être du moment poignant où les attributs royaux (l’orbe, le sceptre et la couronne) ont été retirés de son cercueil, afin qu'elle puisse redevenir une simple âme chrétienne - et il ne fait aucun doute que c'est exactement ce qu’elle voulait.