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Dómuè était en fête en ce mois de mai 2023. Dans cette ville du diocèse de Tete, situé au nord-ouest du Mozambique, les Petites sœurs missionnaires de Marie Immaculée ont fait leur grand retour Dans les rues, la population s'est précipitée afin de les accueillir après 40 années d'absence. La congrégation avait été contrainte de quitter le pays après son indépendance du Portugal, en 1975, qui avait vu grimper l'hostilité à l'égard des catholiques dans un contexte de guerre civile.
Pour l'évêque de Tete, Mgr Diamantino Antunes, l'arrivée des religieuses est providentielle. "C'est quelque chose que nous souhaitions depuis longtemps, nous en rêvions même. C’est enfin arrivé", confie-t-il à l'Aide à l'Église en détresse (AED). Sœur Mirian témoigne avec émotion de l'accueil enthousiaste qui leur a été réservé lors de l'installation de sa communauté. "Voir à quel point les gens désiraient notre présence, après 40 ans sans religieuses, a dépassé nos attentes. C’était un accueil très simple mais très généreux."
La congrégation compte pour le moment trois religieuses : sœur Mirian, sœur Ana, et sœur Rita ainsi qu'une postulante, Agnélia Porto. Elles se chargeront de la catéchèse et de la formation de plus de 100 personnes. "Nous sommes ici pour servir de toutes les manières possibles. Nous avons hâte d'apporter la Bonne Nouvelle et la joie de l'Évangile à ces gens simples qui ont soif de Dieu. Pour ce faire, nous comptons sur les prières et le soutien de vous tous", déclare sœur Rita.
Une forte pauvreté
Au Mozambique, la population vit dans une grande pauvreté. Les religieuses savent qu'elles auront besoin d'aide pour assurer leur mission. "La paroisse est pauvre et nous aurons besoin d'un véhicule, par exemple, pour pouvoir visiter les communautés les plus éloignées. Nous savons que ce sera un travail difficile, mais nous avons foi en Dieu et nous sommes conscientes que telle est sa mission et que nous ne sommes que des instruments fragiles entre ses mains", affirme sœur Mirian. La présence des religieuses dans cette région du Mozambique est un signe de l’importance de l’aide internationale qui aide à maintenir vivante l’œuvre et la mission de l’Église.