Lorsqu'il était encore enfant, Francesco Forgione – le futur Padre Pio - fréquentait des jeunes qui avaient l’habitude d’utiliser un langage grossier, de jurer et de maudire. Au début, la réaction du petit Francesco était de fuir pour ne pas entendre de telles phrases qui l’attristaient profondément. En effet, dès son enfance, il avait une grande foi et un profond amour pour le Seigneur et à 5 ans, il avait déjà la vocation religieuse et le désir de se consacrer à Dieu.
Dans le livre The True Story, C. Bernard Ruffin écrit :
« Chaque fois qu'un autre garçon jurait ou maudissait, Franci s'enfuyait. Son ami Luigi Orlando le décrit comme "un garçon comme les autres" et se souvient qu'une fois, alors que les deux luttaient, Luigi laissa échapper de ses lèvres "une forte expression", sur quoi Franci, qui l'avait plaqué au sol, se leva d'un bond et s'enfuit ».
"Dieu soit béni"
La mère de Padre Pio, Maria Giuseppa, ne voulait pas qu’il fréquente d'autres enfants qui utilisaient un langage blasphématoire et qui manquaient ainsi au deuxième commandement. Padre Pio prit cela très au sérieux et fuyait toute personne qui jurait ou maudissait. Sa mère lui apprit aussi à "réparer" les dommages causés par ces blasphèmes. En effet, à chaque fois qu’elle entendait quelqu’un jurer, elle le "réparait" par l'expression "Dieu soit béni" - une pratique qu'elle essaya d'inculquer à tous ses enfants.
C’est ainsi que Padre Pio, en grandissant, a cessé de fuir ceux qui blasphémaient et a commencé à "réparer" comme sa mère lui avait appris. Un enseignement qu’il a gravé en lui et qu’il a transmis aux innombrables fidèles qui s’agenouillaient dans son célèbre confessionnal de Pietrelcina.