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La guérison “miraculeuse” de David, à laquelle aucun médecin ne croyait

David Rodríguez Nieto seated in a wheelchair next to his wife

David – en fauteuil roulant – et sa femme.

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Benito Rodríguez - publié le 29/05/23
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Dans l’émission espagnole "10 minutes avec Jésus" diffusée le 16 mai dernier, David, un père de famille Madrilène, a raconté sa guérison qu’il attribue à la prière. Tous les traitements et opérations essayés auparavant étaient restés inefficaces.

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La prière a été le dernier recours de David face à la maladie qui le paralysait progressivement depuis cinq ans. Un recours ultime qui a fonctionné pour ce père de famille vivant à Vallecas, un quartier populaire de Madrid (Espagne). Il a partagé le 16 mai son témoignage dans l’émission espagnole "10 minutes avec Jésus" sur ce qu’il a vécu ces cinq dernières années. Un témoignage qui depuis quelques jours ne cesse d’interpeller les internautes.

Tout a commencé en mai 2018. David Rodríguez Nieto, marié et père de cinq enfants, est professeur au collège lorsqu’il se blesse en déplaçant un meuble. Un tendon de sa main droite semble touché et on doit l’opérer. Mais la situation se complique et d'autres nerfs sont atteints. D'autres opérations sont nécessaires mais la situation continue de s’aggraver. Surviennent des problèmes d'équilibre, des problèmes neurologiques, dont le raidissement de ses doigts.

Il ne restait plus qu'à espérer un miracle

La douleur devient très intense. On lui pose un neurostimulateur, qui semble d'abord fonctionner, mais son corps le rejette à cause d'une sorte d'allergie. Il perd la sensibilité et finalement se retrouve en fauteuil roulant. Ses douleurs le laissent à peine trouver le sommeil. Interrogé par l’édition espagnole d’Aleteia, il raconte qu’au cours de ces cinq années, il a "prié pour être guéri, et parfois pour apprendre à vivre avec". "Mais d'autres fois tu te mets en colère et tu te demandes : qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Ça dépendait des jours". Mais malgré les épreuves et la douleur, il ne remet jamais en question sa foi.

Lors d'une des dernières consultations, le médecin fait part de ses doutes. "Quand j’ai réalisé que tous les moyens médicaux se réduisaient au seul espoir d’une opération du neurostimulateur pour réduire la douleur, mais sans aucun espoir de guérison, c'est là que je me suis dit : c’est vraiment maintenant qu’il faut y aller !", raconte-t-il encore. Ce "vraiment maintenant" signifie qu’il était venu pour lui le moment de demander un miracle avec toute la foi dont il se sentait capable. "Et le faire avec l’assurance que cela peut arriver, pas comme s'il s'agissait d'un billet de loterie qu’on achète pour tenter sa chance", assure le père de famille.

La neuvaine

David et Teresa, sa femme, s’étaient mariés à la paroisse Saint-Albert le Grand, à Vallecas. C'est dans cette église qu'est enterré Isidoro Zorzano, en voie de canonisation et camarade de classe de saint Josémaria, premier membre de l'Opus Dei :

Chez moi, nous aimons beaucoup demander des choses à Isidoro Zorzano. Il nous a fait des faveurs tous les jours. Et nous nous sommes donc dit : « Et pourquoi pas ? » Puisqu'il nous a aidés pour des petites choses, qu'il fasse quelque chose de plus grand !

Il décide donc de faire circuler un message très simple et direct sur les réseaux sociaux, invitant tous ceux qui le souhaitent à se joindre à une neuvaine à Isidoro Zorzano pour demander sa guérison, parce qu'il « voulait se remettre au travail ». Et le message commence à circuler : d’abord à travers la famille, une famille très nombreuse, l'école, les amis, la paroisse... et puis il continue de se répandre auprès de connaissances, d’inconnus, etc. David voit comment de nombreuses personnes commencent à prier pour lui.

"C’était ma dernière cartouche. Je me disais : "Si je suis guéri, je suis guéri". J'avais l'impression que ça allait arriver". Et il était tellement convaincu que quelque chose pouvait survenir que, mi-amusé, mi-sérieux, pendant la neuvaine, en dînant avec des amis à la maison, il leur dit : "Hé, rappelez-vous que dimanche - le jour où la neuvaine se terminait -, nous jouons au padel".

David Rodríguez Nieto et sa famille.

Le samedi, à la fin de la neuvaine, David commence à ressentir des fourmillements dans la jambe. Sentant de nouveau ses doigts, l’ami avec qui il se trouve dans la voiture. Ils s’arrêtent à une station-service et prient une nouvelle fois Isodoro Zorzano. David sort alors de la voiture par ses propres moyens. L'équilibre qu'il avait perdu depuis des années était revenu. Ainsi que la sensibilité.

Dans la foulée il demande un nouveau rendez-vous chez le médecin qui n’en croit pas ses yeux. Il l'examine et, stupéfait, lui dit : « Tu es bel et bien guéri ». Lui demandant ce qu’il a fait en-dehors du traitement David lui a simplement répondu : « Comme les moyens humains ne suffisaient plus, nous avons décidé d'intensifier les moyens spirituels. Nous avons fait une neuvaine ».

À présent, il veut que son histoire soit connue : "Je raconte tout cela pour rapprocher les gens de Dieu ; je ne veux pas me donner en spectacle. Mais je veux raconter la réalité pour que les gens croient et que nous puissions ainsi voir encore plus de miracles". En outre, il travaille déjà pour que "son miracle" puisse être utilisé dans le procès de béatification d'Isidoro Zorzano qui est actuellement reconnu comme vénérable.

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