separateurCreated with Sketch.

En Hongrie, un pape debout pour la paix

Pope Francis and Hungary's President Katalin Novak attend a welcoming ceremony at Sandor Palace in Budapest on April 28 2023

Le pape François et la présidente de la République hongroise, Katalin Novák, vendredi 28 avril 2023.

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Anna Kurian - publié le 28/04/23
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
C’est un pape certes fatigué, au souffle parfois court, mais solidement debout qui a entamé la première journée de son voyage en Hongrie, où il est arrivé ce matin, 28 avril. Au cœur de son message adressé à l’Europe : la paix dans l'Ukraine voisine.

Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.

Je donne en 3 clics

*don déductible de l'impôt sur le revenu

Par Anna Kurian, envoyée spécial en Hongrie. De nombreuses questions ont été soulevées autour de la santé de François ces derniers temps. Depuis un an, le pape de 86 ans souffrant du genou se déplace la plupart du temps en fauteuil roulant ou en déambulateur. Une réduction de mobilité qui a demandé des aménagements lors des sorties, des célébrations et des voyages. Et fin mars, François a été hospitalisé trois jours à l’hôpital Gemelli de Rome, officiellement pour une bronchite. Les rumeurs étaient allées bon train autour de cette hospitalisation dont le Saint-Siège avait cherché en un premier temps à relativiser la gravité. 

Toutefois, la première journée du chef de l’Église catholique en Hongrie a montré un pape plutôt résistant. Dès le voyage aller dans l’avion affrété par la compagnie ITA, il a parcouru à pied les rangs pour saluer un par un les 73 journalistes présents à bord. Une initiative qu’il ne prenait plus depuis le voyage à Bahreïn en novembre 2022. À l’époque, tout comme en Afrique en février 2023, le Pape restait assis tandis que les journalistes se déplaçaient. Cette fois-ci, souriant, marchant sans canne, il a échangé avec les uns et les autres, recevant des lettres, des cadeaux, bénissant une photo, acceptant de filmer une courte vidéo pour encourager une paroisse.

Un discours prononcé debout

De même, malgré quelques marques de fatigue en arrivant sur le sol hongrois, le pape François a marché quelques pas sur le tapis rouge, après sa descente par une plate-forme élévatrice. Il a salué debout la délégation officielle venue lui souhaiter la bienvenue, tout comme au palais présidentiel Sándor, où il a rencontré la présidente de la République hongroise Katalin Novák, puis le Premier ministre hongrois Viktor Orbán. Enchaînant les rendez-vous, François s’est ensuite adressé aux leaders politiques du pays, dans un discours de vingt minutes qu’il a prononcé entièrement debout derrière un pupitre. Un fait notable : ces derniers mois le Pape lisait ses homélies assis, et s’excusait souvent de ne pouvoir se lever pour saluer ses hôtes. 

Preuve en est que le pape François a tenu à ce voyage. Venu comme "pèlerin, ami et frère de tous", le Pape avait expliqué souhaiter rejoindre le centre de l’Europe, "sur laquelle les vents glacés de la guerre continuent de souffler". C’était d’ailleurs l’un des nœuds de son premier discours ce matin : lancer au Vieux continent un appel à des "efforts créatifs pour la paix". Un pape fatigué, âgé, mais debout, pour marteler l’injonction à la paix, aux frontières de l'Ukraine. 

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !