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Deux églises parisiennes ont été ciblées par des dégradations en quelques jours. Dans l'église Saint-François Xavier, située dans le 7e arrondissement, une statue de saint Antoine de Padoue a été projetée au sol et brisée, et des présentoirs à bougie renversés le 28 février. L'autel et le tabernacle n'ont cependant pas été touchés, explique à Aleteia Mgr Bruno Lefèvre-Pontalis, curé de la paroisse. L'auteur de ces faits est déjà connu tant de la paroisse que des services de police. "Il avait abîmé un chemin de croix il y a un mois dans la même église", rappelle-t-il. L'individu avait déjà été conduit en observation dans un hôpital psychiatrique après une première garde à vue, sans succès puisqu'il n'a pas été gardé et ne prendrait à ce jour aucun traitement. Une plainte a été déposée après les faits du 28 février, confirme le prêtre.
Quelques jours plus tard, le 2 mars, l'église Saint-Eustache située dans le 1er arrondissement de Paris, a fait l'objet d'un acte de profanation. L'auteur des faits, muni d'un des extincteurs de l'église, a brisé la vitre de protection du brocard de l'autel, alors que la messe était célébrée dans la chapelle de la Vierge. Là aussi, une plainte a été déposée et une enquête est en cours. Le sacristain, qui a vu l'homme prendre la fuite, a pu dresser un portrait robot aux enquêteurs. L'individu pourrait être le même que celui à l'origine de la dégradation à Saint-François-Xavier. Une messe de réparation a été célébrée par Mgr Emmanuel Tois, vicaire général de Paris, le dimanche 5 mars.
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Plusieurs églises parisiennes visées en quelques mois
Ces faits s'ajoutent à plusieurs autres actes de vandalisme et de profanation contre des églises catholiques françaises. Le 10 février, l'église Saint-Martin d'Orly avait été gravement profanée : des statues ont été dégradées, le tabernacle brisé et les hosties dérobées. En janvier, trois églises parisiennes ont été visées par des tentatives d’incendies volontaires. Dans le Rhône, l’église Saint-Louis-Roi à Champagne-au-Mont-d’Or avait elle aussi fait l’objet d’importantes dégradations et de profanations, avec un crucifix jeté à terre et des vitraux abîmés. En 2021, 1.659 actes antireligieux ont été recensés, dont 857 contre les chrétiens.