Dans le désastre du séisme qui a frappé la Syrie et la Turquie le 6 février, certains sauvetages constituent des lueurs d’espoir. Alors que le bilan dépasse désormais les 16.000 morts, des vies sont parfois sauvées in extremis. Après ce que le monde appelle désormais "le miracle de Jandairis" où un nouveau-né à peine sorti du ventre de sa mère a été extirpé des décombres, c’est désormais l’histoire de deux enfants extraits des ruines de leur immeuble en Syrie qui fait le tour des réseaux sociaux. La ville où aurait eu lieu ce sauvetage est celle d’Harem, à une soixantaine de kilomètres d’Alep.
Une petite fille d’environ sept ans, prénommée Mariam, était ensevelie depuis plusieurs heures sous les gravats avec son petit frère. Sur la photo, on aperçoit effectivement les deux jeunes enfants coincés entre d’énormes blocs de béton, blancs de poussière. La fillette a positionné son bras au-dessus de la tête de son frère cadet, comme pour le protéger jusqu’à leur extraction des décombres par les équipes de secours. Tous les deux ont pu être mis en sécurité et recevoir les premiers soins. Mohamad Safa, dirigeant d'une ONG qui travaille auprès de l'ONU, a notamment partagé cette photo sur Twitter avec ce commentaire : "La fillette de 7 ans qui a gardé sa main sur la tête de son petit frère pour le protéger alors qu'ils étaient sous les décombres pendant 17 heures s'en est sortie saine et sauve."
Un séisme meurtrier
Alors que le séisme s’est produit il y a déjà 3 jours, les chances de survie de ceux qui sont encore coincés sous les décombres s’amenuisent. Les sauveteurs envoyés sur place poursuivent leurs recherches et parviennent encore à évacuer des habitants. En parallèle des équipes dépêchées par la Turquie et la Syrie, plusieurs pays du monde ont décidé d’envoyer du renfort. L’aide humanitaire se met également en ordre de bataille pour secourir les rescapés de cette catastrophe dont le bilan humain est dramatique.