Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Selon les chiffres officiels de la police, ce sont bien près d’un million de personnes qui se sont réunies à Caacupé ce 8 décembre, une petite ville de 20.000 habitants, située à 50 kilomètres d'Asuncion, la capitale du Paraguay, où se retrouvent chaque 8 décembre des milliers de pèlerins pendant près de cinq jours, soit au total près de cinq millions attendues, toujours selon la polie locale. Il faut dire que cette année, le pèlerinage était de nouveau autorisé, et sans aucune restriction, après trois ans d’annulation, à cause du Covid-19, ce qui a du motiver les foules. Le culte marial est en effet très répandu au Paraguay.
Plus de restrictions sanitaires donc, mais une chaleur accablante, puisqu’au Paraguay, c’est l’été et les températures avoisinent les 40 degrés. Cela n'empêche pas les fidèles de cheminer en nombre pendant une dizaine de kilomètres jusqu’à la basilique Notre-Dame des Miracles de Caacupé, située au sommet d’une colline.
Une vierge en bois qui date du XVIIe siècle
Dans cette basilique construite en 1940, se trouve une vierge en bois qui date du XVIIe siècle et qui aurait été sculptée par un Indien en remerciement à Marie de l’avoir sauvé des mains d’une tribu ennemie. Miraculeusement sauvée d’une inondation par la suite, les Paraguayens lui prêtent de nombreux autres miracles.
En 2015, le pape François s’est rendu sur le lieu marial, et en 2020, il s’est associé par la prière à la cérémonie de consécration du Paraguay à la Vierge de Caacupé. L'évêque des lieux, Mgr Ricardo Valenzuela Rios, avait alors présidé une prière communautaire du rosaire, pendant que toutes les cloches du pays sonnaient, permettant aux habitants de s’unir à la prière alors que les rassemblements physiques étaient interdits pour cause de pandémie mondiale. Le retour de ce pèlerinage du 8 décembre était donc visiblement très attendu, et ce n'est pas la police qui dira le contraire.