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Le Black Friday, ce 24 novembre, résume parfaitement l'approche moderne de la consommation : instinctive et immédiate. Un mode de consommation critiqué par saint Jean Paul II dans son encyclique Centesimus Annus. Au contraire, le pape polonais exhorte à réfléchir avant d'acheter et à considérer nos achats à la lumière de la personne humaine tout entière, corps et âme.
"Si l'on se réfère directement à ses instincts et si l'on fait abstraction d'une façon ou de l'autre de sa réalité personnelle, consciente et libre, cela peut entraîner des habitudes de consommation et des styles de vie objectivement illégitimes, et souvent préjudiciables à sa santé physique et spirituelle", prévient le Pape. Et de rappeler qu'à chaque achat, nous faisons un choix. Un choix qui peut être bénéfique pour la société et nos âmes éternelles, ou qui peut lui nuire. L'essentiel est d'être un consommateur averti.
Le devoir de donner de son superflu
Si saint Jean-Paul II ne condamne pas le désir d'une vie meilleure, il nous exhorte toutefois à changer notre désir d'"avoir" et à nous concentrer sur le vrai, le bon et le beau :
Il n'est pas mauvais de vouloir vivre mieux, mais ce qui est mauvais, c'est le style de vie qui prétend être meilleur quand il est orienté vers l'avoir et non vers l'être, et quand on veut avoir plus, non pour être plus mais pour consommer l'existence avec une jouissance qui est à elle-même sa fin. Il est donc nécessaire de s'employer à modeler un style de vie dans lequel les éléments qui déterminent les choix de consommation, d'épargne et d'investissement soient la recherche du vrai, du beau et du bon, ainsi que la communion avec les autres hommes pour une croissance commune.
Alors que nous continuons à acheter des cadeaux de Noël et autres objets que nous pensons utiles pour notre quotidien, rappelons-nous le devoir de charité. "C'est-à-dire du devoir de donner de son "superflu" et aussi parfois de son "nécessaire" pour subvenir à la vie du pauvre", précise saint Jean Paul II.