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"Tout enfant qui est abandonné, c’est de notre faute", alerte le pape François dans la vidéo d’intention de prière du mois de novembre 2022, publiée par le Réseau mondial de prière du pape le 31 octobre. Il évoque leur "cri" qui "accuse le système" créé par les adultes.
Déplorant les "millions d’enfants qui souffrent et vivent dans des conditions très proches de l’esclavage", le Pape rappelle qu’ils "ne sont pas des nombres" mais "des êtres humains avec un nom, un visage, une identité que Dieu leur a donnés".
"Trop souvent nous oublions notre responsabilité et fermons les yeux sur l’exploitation de ces enfants qui n’ont le droit ni de jouer, ni d’étudier, ni de rêver", dénonce alors le pontife de 85 ans, avant de s’attrister : "Ils n’ont même pas la chaleur d’une famille".
Pour le chef de l’Église catholique, "chaque enfant marginalisé, abandonné par sa famille, sans scolarisation, sans soins médicaux", est "un cri" qui "s’élève vers Dieu et accuse le système que nous, les adultes, avons construit".
Nous ne pouvons plus permettre qu’ils se sentent seuls et abandonnés.
Invitant à prier "pour que les enfants qui souffrent, ceux qui vivent dans la rue, les victimes des guerres et les orphelins, puissent avoir accès à l’éducation et retrouver l’affection d’une famille", le Pape insiste : "Nous ne pouvons plus permettre qu’ils se sentent seuls et abandonnés".
Dans un communiqué publié avec la vidéo, le Réseau mondial de prière du pape cite des chiffres de l’Unicef selon lesquels un milliard d’enfants dans le monde vivent dans la pauvreté, sans accès à la scolarisation, à la santé, au logement, à la nourriture, à un système sanitaire ou à l’eau, et 153 millions sont orphelins. En outre, d’après le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, fin 2021 plus de 450 millions d’enfants – soit un sur six – vivaient dans une zone de conflit.
"Ce mois-ci, François ouvre nos yeux, nos oreilles et nos cœurs à des millions d’enfants oubliés, qui souffrent en silence", explique le père Frédéric Fornos, directeur international du Réseau, dans un commentaire. Le jésuite s’attriste de "tant de souffrance subie par les enfants dans le monde, auxquels on a volé l’enfance, les jeux et les rêves". "Prier nous fait sortir de l’indifférence et la prière se convertit en action", conclut-il.