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Un diocèse néerlandais a-t-il vraiment levé l’obligation de la messe hebdomadaire ?

Catholic mass.
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Agnès Pinard Legry - publié le 08/09/22
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Une lettre adressée fin août aux fidèles du diocèse de Roermond, aux Pays-Bas, laisse entendre que la célébration eucharistique hebdomadaire – auxquels les chrétiens sont tenus le dimanche – n’est plus obligatoire, faute de célébrants. Face à l’écho médiatique et aux "malentendus" autour de ce texte, le diocèse a tenu à éclaircir la situation.

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Faute de célébrants et face au coût croissant de l’électricité, le diocèse de Roermond, aux Pays-Bas, a-t-il levé l’obligation de la messe hebdomadaire pour les paroisses du Limbourg ? C’est en tout cas ce que laissait entendre une lettre adressée aux paroisses du diocèse diffusée fin août et dont le média néerlandais NederlandsDagblad s’était fait l’écho. Dans ce document, le vicaire général René Maessen y indique que la célébration eucharistique hebdomadaire – auxquels les chrétiens sont tenus le dimanche – n’est plus obligatoire, faute de célébrants. Face au manque de prêtres, au manque de bénévoles pour animer, et même au manque cruel de fidèles, sans parler des coûts de chauffage devenus insoutenables pour les fidèles restant, le diocèse semble se résigner. Il souligne cependant que les paroisses ne peuvent prendre cette décision que si elles n’ont vraiment pas d’autre choix. Une telle initiative étant presque toujours irréversible, cette mesure peut être vue comme un premier pas vers la fermeture d’une église.

Des propos qui n’ont pas manqué de susciter de vives réactions… et qui ont poussé le diocèse à préciser les choses. "Ces derniers jours, divers médias ont prêté attention à la lettre sur les célébrations eucharistiques, que le diocèse de Roermond a envoyée à toutes les paroisses du Limbourg la semaine dernière", explique-t-il. "La lettre ne semble pas avoir été lue ou comprise par tout le monde. Par exemple, dans certaines publications, on donne l'impression que les messes dominicales sont annulées à grande échelle ou qu'il n'est plus nécessaire d'aller à l'église le dimanche. Ce n'est bien sûr pas le cas et ce n'est pas indiqué dans la lettre."

Un manque criant de prêtres

Quelle est la situation ? "Les communautés paroissiales telles qu'elles ont émergé ces dernières années se composent de quatre, cinq, six ou dans certains cas dix paroisses, avec autant d'églises. Chaque communauté a une équipe pastorale avec un ou plusieurs prêtres qui s'occupent des célébrations dans ces églises", détaille le diocèse. "L'année écoulée a montré qu'il n'est plus possible partout de remplir correctement les horaires des messes. De plus, un prêtre ne peut se trouver qu'à un seul endroit à la fois. Auparavant, il y avait souvent des prêtres émérites qui pouvaient aider, mais leur nombre diminue également. En plus des messes bien fréquentées, il y a malheureusement aussi des églises, où très peu de gens viennent aux célébrations. C'est beaucoup plus motivant pour le prêtre comme pour les paroissiens ou, par exemple, la chorale de rejoindre un plus grand groupe de croyants dans une autre église."

Par conséquent, le diocèse a indiqué que lorsque les paroisses n’ont pas d’autre option, elles ne doivent plus proposer un office par semaine, mais plutôt une fois toutes les deux semaines. Les fidèles sont alors invités à se rendre dans l’une des autres églises de la communauté paroissiale afin de participer à la célébration de l’eucharistie.

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