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Alcool : quand s’arrêter ? La juste limite de saint Thomas d’Aquin

amis qui trinquent
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Theresa Civantos Barber - publié le 25/06/22
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Beaucoup d'entre nous apprécient prendre un verre d'alcool de temps en temps. Mais vous êtes-vous déjà demandé où il faut mettre la limite ? Saint Thomas d’Aquin propose un début de réponse.

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Avec l’été revient le temps des apéros et ses incontournables cocktails, verres de vin ou pintes de bière. Mais où fixer la limite ? Comment profiter du plaisir de l’alcool tout en étant responsable ? À première vue, il semble que l’Église ne réponde pas directement à cette question. Le Catéchisme de l’Église catholique est très vague sur le sujet, disant seulement que "la vertu de tempérance nous permet d’éviter toute sorte d'excès : l'abus de nourriture, d'alcool, de tabac ou de médicaments. Ceux qui, par l'ivresse ou l'amour de la vitesse, mettent en danger leur propre sécurité et celle des autres sur la route, en mer ou dans les airs, encourent une grave culpabilité." (2290). L'Église invite donc à pratiquer la tempérance et ne pas boire au point de mettre en danger sa sécurité.

La leçon de Saint Thomas d’Aquin

Mais il y a plusieurs marches entre le "jamais d'alcool" et les "niveaux dangereux de consommation d'alcool". Quand savoir qu'il est temps d'arrêter ? Il se trouve que le plus grand de tous les théologiens, saint Thomas d'Aquin, s'exprime avec sagesse sur le sujet. 

Il écrit : "Hinc bibere usque ad hilaritatem per se quidem non est illicitum", ce qui signifie en français : "Boire jusqu'à l'hilarité n'est pas illicite en soi". Il pose ici un concept très utile, celui d’ "hilarité" qui renvoie à la légèreté et à la joie de vivre. Boire "jusqu'à l'hilarité" n'est donc pas un mal en soi puisqu'il ajoute à la joie et à la chaleur d'une réunion. Mais lorsque le "point d'hilarité" est dépassé, la consommation d'alcool est alors excessive.

Nous pouvons garder la règle de saint Thomas d'Aquin à l'esprit lorsque nous prendrons un verre cet été avec des amis et redire sans complexe avec l’écrivain et militant catholique Hilaire Belloc :

*Bénissons Dieu, ndlr

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