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Charles de Foucauld aimait tendrement sa famille, "l’objet de l’attachement passionné" de son enfance et de ses jeunes années. Les générations qui se sont succédées depuis sa mort ont un attachement aussi tendre qu'évident à leur célèbre ancêtre mort assassiné en 1916 à Tamanrasset et qui est proclamé saint ce dimanche.
"Nous avons déjà été tous présents à sa béatification en 2005, il était inimaginable de ne pas assister à sa canonisation ! Nous sommes tellement heureux d'être là", confie à Aleteia avec enthousiasme Raphaëlle de Foucauld, arrivée à peine à Rome de Boston où elle est actuellement expatriée.
Conseillère conjugale et familiale, mère de cinq enfants et grand-mère de deux petits-enfants, elle souhaite "capter toute la beauté" de la célébration autour de celui qui symbolise à ses yeux "la présence du Christ." "Il est pour moi un véritable tabernacle intérieur. Et c’est d’autant plus fort, que sa vie montre que rien n’est jamais figé dans le marbre, et que le Christ nous attend toujours", poursuit-elle en expliquant que sa famille découvre chaque jour davantage la puissance de ses messages universels. Pour Hugues, son mari, c’est le message d’intériorité, celui de "l’humilité, de l’abandon, du don de soi" ; Tancrède, leur fils de 27 ans, souligne de son côté le message d’espérance incarnée par sa conversion radicale. Sa femme Anne-Flore avec qui il est marié depuis six mois, "apprend à le connaître pour le prier ensuite." Quant à Clément, 33 ans, l'aîné de la fratrie, il confie qu’il avait beaucoup prié son ancêtre pour le bébé que sa femme attend justement…
Le père de Foucauld, c’était quelqu’un dont on parlait beaucoup en famille. Il nous habite tout naturellement.
"Le père de Foucauld, c’était quelqu’un dont on parlait beaucoup en famille. Il nous habite tout naturellement. C’est aussi tout ce visage du christianisme tourné vers les plus pauvres, avec souvent une dimension de dialogue œcuménique qui nous touche beaucoup", conclut Raphaëlle. C’est le sujet qui revient dans les discussions avec tous ses descendants arrivés à Rome. 370 au total. Impossible de les manquer dans les ruelles romaines qui entourent la place Saint-Pierre : connectés via le groupe Whatsapp La famille du sang, ils se promènent tous avec un chèche vert autour du cou en attendant la célébration présidée par le pape François qui débute ce dimanche à 10h.