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"En raison d’une douleur au genou, et sur avis médical, le pape François a interrompu les activités prévues aujourd’hui", a communiqué le Bureau de presse du Saint-Siège ce mardi 26 avril 2022. C’est la deuxième fois en quelques jours que le Pape interrompt ses rendez-vous en raison de sa santé. Vendredi dernier, le François avait dû ralentir son rythme pour effectuer des examens médicaux – le Bureau de presse ne précisait pas si ceux-ci étaient liés à son genou droit.
Cette fois-ci, le Pape ne participera pas à la réunion du Conseil des cardinaux dont une nouvelle session est en cours ces jours-ci, détaille le communiqué du Saint-Siège. Ce conseil créé par François en 2013 réunit aujourd’hui 7 cardinaux nommés par le pontife pour l’aider dans le gouvernement de l’Église. D’après une source vaticane, il a pu participer à une réunion du Conseil lundi après-midi.
Une "gonalgie aiguë"
Cette même source indique que les nombreux déplacements du pape hier ont empiré sa douleur et qu’il a besoin de repos. Pour l’heure, la traditionnelle audience générale du mercredi matin prévue place Saint-Pierre est maintenue.
Le Pape semble souffrir de plus en plus de sa "gonalgie aiguë". Depuis quelques semaines, il évite au maximum de se tenir debout et ses déplacements révèlent une claudication marquée. Cette année, il a été forcé d’annuler sa participation à plusieurs événements, notamment un voyage à Florence à la fin du mois de février.
Cela va guérir mais en attendant, nous devons bien faire les choses.
Début avril, lors de son voyage à Malte, il a été pour la première fois obligé d’utiliser un élévateur pour monter et descendre de l’avion. Dimanche dernier, comme lors de plusieurs messes auparavant, il a choisi de ne pas présider la messe mais plutôt d’y assister et de lire, assis, l’homélie.
Lundi, le pape François a confié que son genou lui faisait mal devant les participants de la Conférence de la Solidarité internationale Trinitaire reçus en audience au Vatican et qu’il n’a pas pu saluer debout. "C’est un mal du passé, qu’on appelait autrefois le "mal des religieuses" parce qu’elles priaient à genoux et tombaient malade", a raconté le pape de 85 ans. "Cela va guérir, a-t-il assuré, mais en attendant, nous devons bien faire les choses".