Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
"Cette place attendait depuis longtemps d’être remplie", a lancé le pape François aux dizaines de milliers d’adolescents venus avec leurs évêques, prêtres et accompagnateurs de toutes les régions d’Italie ce lundi 18 avril place Saint-Pierre. Après avoir déambulé en papamobile sur la place Saint-Pierre et une partie de la via della Conciliazione durant plus de vingt minutes, François s’est réjoui de voir autant de jeunes rassemblés en ce lundi de Pâques sur une place qui "durant deux ans était vide".
"Il y a deux ans, le 27 mars, je suis venu ici seul pour présenter au Seigneur la supplique du monde frappé par la pandémie", s’est-il immédiatement souvenu, comme pour souligner le contraste et le chemin parcouru depuis le premier confinement qui s’était étendu à une grande partie de la planète.
La pluie battante et le silence du 27 mars 2020 ont laissé place à une foule enthousiaste célébrant avec le pape la résurrection de Jésus sous un doux soleil romain. L’hymne des JMJ de Rome de l’an 2000, "Jesus Christ you are my life", a retenti plusieurs fois sous les colonnades de Saint-Pierre. Et sur les milliers de visages présents en cette fin d’après-midi, seulement quelques masques rappelaient la pandémie de Covid-19.
Tant de frères et de sœurs attendent encore la lumière de Pâques.
Dans sa catéchèse, le Pape a toutefois évoqué "les nuages qui obscurcissent" l’actualité et cette "guerre terrible" qui frappe désormais l’Europe. "Tant de frères et de sœurs attendent encore la lumière de Pâques", a-t-il déploré.
Puis le Pape a rapidement fait le choix de sortir totalement de ses notes pour s’adresser plus librement aux jeunes. Il les a alors appelés à se servir de leur "flair" pour reconnaître Jésus dans leur vie, ce "flair" que les adultes ont tendance à perdre et qui incite pourtant à la générosité. Il leur a aussi demandé d’avoir "le courage de Pierre", l’apôtre qui n’a pas hésité à plonger dans le lac de Tibériade pour rejoindre Jésus.
Enfin, l’évêque de Rome a demandé aux jeunes de ne pas avoir "peur de la vie mais de la mort", de "la mort de l’âme", de la "fermeture du cœur". "La vie est belle !", a-t-il alors lancé, invitant les adolescents italiens à exprimer leurs peurs à leurs parents ou leurs amis.