1Qu’arriverait-il si le Pape se rendait à Kiev ?
Si pour l’instant le projet du voyage n’est que "sur la table", le site Bitter Winter s’est demandé ce qu’il adviendrait si le Pape décidait vraiment de se rendre à Kiev. Dans pareil cas, le pape François apporterait nécessairement son soutien au président Volodymyr Zelensky et serait "une puissante contribution à la cause ukrainienne". Revenant sur toutes les actions menées par le Saint-Siège depuis le début du conflit et citant les principes du Catéchisme catholique en matière de conflit, l’auteur de l’article montre que la paix reste l’ "étoile polaire" du Pape et qu’il aura à cœur de plaider pour une négociation équilibrée, "où personne ne se rend et où chacun sacrifie quelque chose".
2Dans son rêve de fraternité, François oublie-t-il le péché originel ?
C'est un avis tranché d'un avocat italien que le vaticaniste italien Sandro Magister a laissé publier sur son blog. Antonio Caragliu, avocat au barreau de Trieste et membre de l'Union des juristes catholiques italiens, critique vigoureusement la manière dont le pape François pense la guerre, à l'aune du conflit en Ukraine. Selon lui, le Pape "verse dans l’utopisme typique du socialisme humanitaire, qui se fonde sur l'évitement plus ou moins conscient du péché originel". Et cette omission fait que sa doctrine de la guerre rejoint un certain "marxisme du cœur".
3Un évêque italien proteste contre le tri des migrants à la frontière franco-italienne
"Mettre fin à ces discriminations et comportements injustes, qui frappent lourdement des personnes pauvres et sans défense" : c’est ce qu’a demandé l’évêque de Vintimille-San Remo, Mgr Antonio Suetta, aux autorités françaises en charge de la gestion frontalière avec l’Italie. Les comportements en question ? Le prélat italien accuse les autorités françaises de laisser passer les migrants ukrainiens tout en refusant l’accès aux migrants issus d’autres pays (d’Afrique et d’Asie) alors qu’eux aussi disposent d’un permis de séjour. Il explique que depuis 2015, le même sort est réservé à tous les autres réfugiés fuyant des guerres non moins sanglantes, qui souhaitent souvent retrouver leur famille. Quelque temps avant, deux migrants tentant de traverser l’autoroute A10 à la frontière s’étaient fait renverser par un camion. "Il s'agit d'une autre tragédie liée au phénomène migratoire", a déclaré Mgr Suetta, "et en particulier à la tentative de franchir la frontière franco-italienne, une entreprise toujours difficile et compliquée en raison de la fermeture de la frontière et des refus continus des autorités françaises.”
4Un nouveau documentaire sur la vie et l’héritage de la “Mère Teresa” du Honduras
Plus de 90.000. C’est le nombre d’enfants que sœur Maria Rosa Leggol, une religieuse franciscaine du Honduras, aurait aidé à échapper à la pauvreté et à la maltraitance. Pour se faire, elle a d’abord ouvert un premier orphelinat en 1964, puis a fondé l'organisation à but non lucratif Sociedad Amigos de los Niños (SAN) en 1966. Au fil du temps, elle a permis la construction de plus de 500 établissements d’aide en Amérique latine. Ne laissant ni les dictatures, ni les coups d'État militaires, ni les catastrophes naturelles perturber ses plans, elle a changé la vie des enfants pauvres en créant des emplois pour leurs proches et leurs communautés. Cela par le biais d'une variété de programmes entrepreneuriaux et éducatifs visionnaires, ainsi qu'en leur apportant des soins de santé par le biais de cliniques et de brigades médicales. With this Light, un documentaire racontant sa vie et son action, a été présenté en privé au Vatican le 4 avril.
5Sœur Nathalie Becquart défend le processus synodal lors d’une conférence pour les personnes LGBT
"Le ‘principal protagoniste’ du processus synodal de l'Église catholique est le Saint-Esprit, il est prêt à nous guider dans ce voyage", a déclaré sœur Nathalie Becquart, sous-secrétaire du Synode des évêques, à un public composé principalement de catholiques LGBT, lors d’une réunion en ligne. Environ 1.000 personnes issues de 37 pays différents ont participé à l'événement parrainé par New Ways Ministry, une organisation pastorale qui suit le développement théologique dans les domaines de la sexualité et du genre et qui vise à construire des ponts entre la communauté LGBT et les institutions au sein de l'Église catholique. Dans ses remarques, sœur Becquart a confié qu'elle comprenait bien la nécessité de reconnaître les difficultés et la douleur de ceux qui se sentent séparés de l'Église. Mais elle a aussi expliqué qu'elle croyait qu'avec le Saint-Esprit, "nous pouvons trouver des voies de réconciliation" à condition de vraiment croire qu’il s’agit de l'Église du Christ". "C'est une question de foi", a-t-elle ajouté.