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Devant une place remplie d’environ 30.000 fidèles selon la Gendarmerie vaticane, le pontife a reconnu que « l’actualité criminelle » pouvait souvent procurer un sentiment d’impuissance face au mal, comme s’il s’agissait d’une « punition de Dieu ». Il a cité ceux qui pensent que Dieu déclenche « une guerre ou une pandémie » pour punir l’humanité de ses péchés.
Il est aussi tentant de se demander, ajouté le successeur de Pierre, « pourquoi le Seigneur n’intervient […] pas ». On peut aussi considérer que son « engagement pour le bien est inutile dans un monde où le mal semble régner ».
Le chef de l’Église catholique a cependant enjoint à « faire attention » à cette tentation d’accuser Dieu, qui est la preuve d’un manque de « lucidité » face à « ce que nous ne pouvons pas expliquer ». On lui attribue trop souvent « nos malheurs et les malheurs du monde » alors qu’il « nous laisse libres » et n’intervient « jamais en imposant, seulement en proposant ».
Au contraire, a insisté le pape François, Dieu « n’utilise jamais la violence » et « souffre pour nous et avec nous ». Il met donc en garde contre la croyance en un « Dieu impitoyable et vindicatif, qui n’existe pas ».
La miséricorde paternelle de Dieu
Plutôt que blâmer Dieu, a poursuivi le Souverain pontife, il s’agit de « regarder en [soi] même » car « c’est le péché qui produit la mort ». Dieu appelle à la conversion, « une invitation pressante, surtout en cette période de Carême », poursuit-il, enjoignant les chrétiens à l’accepter « avec un cœur ouvert ».
Heureusement, Dieu est le « Dieu de la seconde chance », et sa miséricorde est pleine d’une patience infinie, a insisté le pape. Il est « le meilleur des pères », et « ne voit pas les résultats que tu n’as pas encore atteints, mais les fruits que tu peux encore porter ».