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Avortement : la lancinante question de la clause de conscience

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Mariette Guerrien - publié le 09/02/22
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La proposition de loi visant à renforcer l’accès à l’avortement revient en troisième lecture à l’Assemblée nationale ce 10 février. La suppression de la clause de conscience ayant été rejetée par les députés, celle-ci n’est pas directement menacée, mais ses partisans ne désarment pas.

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Faute d’un accord entre députés et sénateurs, la proposition de loi visant à « renforcer le droit à l’avortement » revient en troisième lecture ce 10 février. Le texte prévoit l’allongement des délais de 12 à 14 semaines de grossesse, sans porter attention à l’aide aux femmes qui veulent garder leur bébé. La commission des affaires sociales a rejeté la proposition de loi, et donc aucun amendement n’a été déposé. Il reste que le rapport de la sénatrice Laurence Rossignol (PS), ancien ministre de la Famille et des droits des femmes, devant les membres de la commission, a relancé la question de la clause de conscience spécifique en matière d’IVG, dont elle regrette que l’Assemblée nationale ne l’ait pas supprimée, contrairement au souhait des rédacteurs du texte. Elle estime que cette clause de conscience est « redondante avec la clause de conscience générale applicable à l’ensemble des professionnels de santé intervenant dans l’exécution de l’acte ». 

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