Bénir une jeune maman (sa fille, sa belle-fille, sa filleule… ) c’est demander à Dieu les grâces au moment où elle vit une double naissance : celle de son enfant, mais aussi sa propre « naissance » en tant que mère. Une étape pleine de joies, mais aussi de peurs. Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
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Certains pourraient s’étonner. Les bénédictions ne sont-elles pas réservées aux prêtres ou aux religieux ? En fait non, l’Eglise prévoit de nombreuses bénédictions destinées aux laïcs. Elles sont à célébrer en famille ou avec des amis, en fonction de différentes circonstances ou étapes de la vie. C’est ce que rappelle le livre Dieu nous bénit, bénédictions de l’Eglise à l’usage des laïcs (Mame) : par son baptême, tout chrétien peut être lui-même « le vecteur de la bénédiction de Dieu. » Comme pour la bénédiction d’une mère après la naissance du bébé pour que Dieu veille sur elle et sur son enfant.
1QUEL EST SON SENS ?
Avec la naissance du bébé, la vie change du jour au lendemain. C’est un vrai bouleversement plein de joies et d’espoirs, mais aussi de doutes et de peurs. Cette bénédiction rappelle que Dieu l’accompagne dans ce moment où tout change dans sa vie, comme il accompagne l’enfant qui vient de naître. Elle est aussi pratiquée quand la mère ne peut pas assister au baptême du bébé.
2POURQUOI LA CÉLÉBRER ?
La bénédiction est l’acte de faire entrer Dieu dans sa vie, de le mettre au cœur de son quotidien. « Bénir », signifie « dire du bien » (bene et dicere en latin) de Dieu. Bénir une future mère, c’est l’entourer de l’amour infini de Dieu. Cette bénédiction est une invitation à entrer dans la nouvelle étape de sa vie (et celle de sa famille) avec foi et espérance. Elle permet de prendre conscience que Dieu s’engage au côté d’une jeune mère, qu’Il veille sur elle, et qu’Il ne l’abandonnera jamais.
3EN QUOI CONSISTE-T-ELLE ?
La bénédiction d’une mère après la naissance se fait normalement dans un contexte familial ou dans une maternité. Elle peut être récitée par un laïc, un membre de la famille ou tout simplement un proche. Une fois la communauté rassemblée, elle commence par le signe de croix initial. La personne qui guide la prière prépare la mère et ceux qui l’entourent à recevoir la bénédiction. Ensuite, elle invite à la lecture de la parole de Dieu, comme par exemple 1 S 1, 20.24-28 « Le Seigneur m’a donné cet enfant », 1 S 2, 1-10 « La prière d’Anne, mère de Samuel », ou encore Lc 1, 67-69 « Béni soit le Seigneur ».
Afin que tout le monde saisisse pleinement le sens de la célébration, le laïc qui guide la prière peut compléter la lecture avec son propre commentaire et proposer de chanter par exemple le psaume 127 "Heureux qui craint le Seigneur ". Après, il entame l’action de grâce commune en ajoutant les invocations les plus adaptées à la situation particulière de la mère à bénir.
4LE TEXTE DE LA BÉNÉDICTION
Voici le texte de la prière de bénédiction lu par le laïc, les mains jointes :
« Dieu de qui vient toute bénédiction,
Toi vers qui monte toute prière pour te bénir,
accorde à cette mère le secours de ta bénédiction :
qu’elle te rende grâce pour le don reçu de toi et qu’avec son enfant
elle ait la joie de ta constante protection.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Amen. »
Enfin, la personne qui guide la célébration, implore la bénédiction de Dieu sur la mère et toutes les personnes présentes en se signant lui-même et en disant :
"Que la bonté de Dieu, le Père tout-puissant,
la paix de son Fils unique, Jésus Christ,
la grâce et la consolation de l'Esprit Saint
gardent votre vie,
afin qu'en avançant à la lumière de la foi,
vous puissiez obtenir le bonheur qu'il a promis.
Et que Dieu tout-puissant nous bénisse tous ensemble,
le Père, le Fils, et le Saint-Esprit.
Amen."
